L'antisèche de Manchester City - Real Madrid (4-0) : City, si divine symphonie
Le jeu : c'est ça, une masterclass
é une maîtrise collective de tous les instants, sublimée par l'inspiration de ses meilleures individualités et un esprit de conquête sans faille. Le Real, acculé par le pressing si bien coordonné des Anglais, n'a jamais eu un instant pour respirer et a logiquement fini par craquer. Manchester City a signé une œuvre d'art , surtout en première période. Quarante-cinq minutes éblouissantes où la formation de Josep Guardiola a affichune maîtrise collective de tous les instants, sublimée par l'inspiration de ses meilleures individualités et un esprit de conquête sans faille. Le Real, acculé par le pressing si bien coordonné des Anglais, n'a jamais eu un instant pour respirer et a logiquement fini par craquer.
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Le break d'avance des Mancuniens à la pause était presque un moindre mal pour le club espagnol, qui a repris des couleurs après la pause. Mais City avait trop de certitudes pour craquer, et s'est même permis de transformer ce festival en humiliation avec deux nouveaux buts dans le dernier quart d'heure. Une masterclass totale.
Les joueurs : le brio de Bernardo
Il a fait basculer cette double confrontation sur un doublé qui dit tout de son talent. Un appel parfaitement senti avant une finition clinique, une tête habilement placée pour un but de renard : les deux buts du Portugais, toujours précieux dans le pressing par ailleurs, symbolisent finalement l'étendue de sa panoplie. Rodri, Ilkay Gündogan, Jack Grealish… il n'y avait vraiment pas grand-chose à jeter parmi les individualités mancuniennes. Et pas grand-chose à garder parmi celles du Real, à parti Thibaut Courtois. Karim Benzema, Luka Modric et Vinicius Jr., si déterminants d'habitude, sont restés aux abonnés absents.
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Le facteur X : Kroos a fait trembler la barre et l'Etihad
C'était le seul tir cadré du Real Madrid dans une première période totalement mancunienne. Mais il aurait pu faire mouche. De 25 mètres, Toni Kroos a armé une frappe limpide du pied gauche qui est venue s'écraser sur la barre transversale d'Ederson. Un véritable tournant dans ce match pourtant à sens unique. Car, après avoir été si proche de l'égalisation sur sa seule occasion du premier acte, le Real a encaissé le deuxième but quelques instants plus tard.
La stat : 100
Josep Guardiola a franchi un sacré cap. L'entraîneur de Manchester City est entré dans le club très fermé des entraîneurs ayant remporté 100 matches en Ligue des champions grâce à cette victoire éclatante face au Real Madrid. Seuls Carlo Ancelotti (107) et Sir Alex Ferguson (102) avait franchi cette marque jusqu'ici.
La décla : Jack Grealish (attaquant de Manchester City)
Je ne crois pas que beaucoup d'équipes pourraient faire ça au Real Madrid.
La question : City, c'est injouable ?
Il faut mesurer la performance de Manchester City. Parce que c'était le Real Madrid en face. Un club qui a la culture de la gagne chevillée au corps. La Ligue des champions, c'est la compétition du club merengue. Son parcours incroyable jusqu'au titre la saison passée en avait été la plus parfaite illustration. Manchester City, sorti en demi-finale au bout d'un scénario totalement improbable, était bien placée pour le savoir. Eliminer le club aux 14 titres de champions d'Europe relevait déjà de l'exploit. Mais l'humilier de la sorte…
Le score est marquant. Mais c'est difficile de dire qu'il ne reflète pas l'écart entre les deux équipes sur la pelouse de l'Etihad. Et cela dit tout de la manière. Manchester City a touché au sublime. La tactique si atypique mise en place par Josep Guardiola et la façon dont ses joueurs parviennent à lui donner corps sur un terrain ressemblent à une divine symphonie. Les hommes du technicien catalan savaient déjà réciter une partition sans fausse note. Le faire sur un tel événement, face à cet adversaire, c'est ce qui leur manquait.
Cette équipe a quelque chose en plus. Pas seulement son incroyable qualité collective. Pas seulement Erling Haaland qui lui donne une autre dimension offensive. Elle est surtout sûre de sa force. C'est grâce à ses propres certitudes que City a écrasé à ce Real. Qu'il lui a répondu sans broncher dans l'agressivité, une condition sine qua non pour lui permettre de gagner grâce à ses propres qualités. C'est tout ce qui lui avait manqué dans l'enfer de Bernabeu la saison passée. Tout ce qui donne l'impression que cette équipe est intouchable. Et tout ce qui lui donne le droit de rêver à son premier sacre européen.
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Source: Eurosport FR