ATP Rome - Novak Djokovic ne panique pas : "J'espère être à 100 % de ma forme à Paris"
C'est la fin d'une série folle. Depuis 2004, le Foro Italico n'avait pas mis en scène une finale sans Novak Djokovic ou Rafael Nadal. Cette année, aucun des deux monstres ne sera au rendez-vous du dernier dimanche. Si le Majorquin n'a pas pu défendre ses chances sur le court, le Serbe a, lui, subi la loi de Holger Rune (6-2, 4-6, 6-2) mercredi en quart de finale sans qu'il y ait grand-chose à redire. Alors qu'il avait l'habitude de faire le plein de confiance dans le Masters 1000 romain, dernier rendez-vous avant Roland-Garros, il en repart avec un certain nombre d'incertitudes.
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D'abord sur le plan physique, tout n'est pas résolu. S'il avait assuré que son coude droit allait mieux avant le tournoi, d'autres pépins semblent préoccuper Djokovic. Mercredi, il a semblé en difficulté dans ses déplacements et incapable de s'engager pleinement en coup droit. Comme un symbole, il a d'ailleurs commis sa 22e faute directe (sur 35 en tout) de ce côté pour s'incliner. Un manque de maîtrise qui ne ressemble pas à un métronome de sa trempe. Mais il n'a pas voulu s'attarder sur ses difficultés personnelles en conférence de presse, insistant plus volontiers sur la performance de son bourreau qui mène désormais dans leurs duels (2-1).
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En difficulté physique mais mentalement présent
"Rune est très, très rapide et, dans ces conditions (rendues plus lentes par la pluie, NDLR), c'est difficile de lui faire des coups gagnants. Il a une grande capacité d'anticipation. C'est un joueur très talentueux, dynamique et complet. Il était tout simplement meilleur. Il a été trop bon pour moi pendant la majeure partie du match. J'ai mal commencé le troisième set. Je pense que c'est là que le match a basculé de son côté. Il a gardé ses nerfs et il méritait de gagner", a-t-il souligné.
Plus vif et plus précis, Rune a écoeuré Djokovic
Tout n'est cependant pas à jeter dans le match de celui qui va céder lundi prochain sa place de numéro 1 mondial à Carlos Alcaraz. Avec les moyens du bord, il a su faire de ce match un combat, alors qu'il était surclassé dans le premier set. Sa capacité à exploiter la moindre baisse de régime adverse lui a permis de remettre les compteurs à zéro. Mentalement, Djokovic ne s'est pas résigné et il a fait valoir son expérience, gérant bien mieux l'interruption par la pluie que son jeune adversaire. Cela n'a toutefois pas suffi sur la longueur.
Le Serbe a fait des progrès réels par rapport à Monte-Carlo et Banja Luka. Sur le plan strict des résultats, il a gagné trois matches à Rome, soit un de plus que son bilan sur ocre avant ce tournoi. Et s'il est encore loin de son tout meilleur niveau, il a quand même maîtrisé sans trop de difficultés un solide membre du Top 20 en la personne de Cameron Norrie. Sa marge sur l'immense majorité des joueurs du circuit reste importante et lui donne une certaine sécurité avant que les choses très sérieuses ne débutent sur la terre battue parisienne.
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D'ailleurs, quand un journaliste lui a demandé s'il restait confiant dans ses chances de remporter un 23e titre du Grand Chelem à Roland-Garros, la réponse a fusé. "Oui", a-t-il simplement lâché, fixant avec conviction et un sourire son auditoire. Avant de développer quelques secondes plus tard sa réponse : "Il ne me reste plus qu'à me préparer pour le tournoi le plus important de la saison sur terre battue. Je sais que je peux toujours mieux jouer. Je suis impatient de travailler sur les différents aspects de mon jeu, de mon corps, et j'espère être à 100% de ma forme à Paris. C'est l'objectif."
Car si le Serbe flanche ces temps-ci en Masters 1000, les cinq sets demeurent, Jusqu'à preuve du contraire, sa chasse gardée. D'autant qu'il aura aussi certainement la première semaine pour peaufiner cette préparation chaotique. Pas de panique donc et on le comprend : quand l'heure des Majeurs arrive, il a plus que démontré son savoir-faire.
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Source: Eurosport FR
