Basket : renversée par l'Olympiakos, l'AS Monaco échoue aux portes de la finale d'Euroligue
La Roca Team a sombré au retour des vestiaires, passant complètement au travers de son troisième quart-temps avant de s'incliner face aux Grecs (62-76), vendredi à Kaunas.
La hiérarchie a été respectée. L'épopée de l'AS Monaco, petit poucet du Final Four de l'Euroligue, a pris fin à Kaunas (Lituanie), vendredi 19 mai, au terme d'une demi-finale remportée par l'Olympiakos (76-62). Premiers représentants français présents dans le dernier carré de la compétition depuis l'Asvel en 1997, les néophytes monégasques ont manqué d'expérience face au club grec, pourtant mené de 12 points à la pause (29-41).
Habitué des grands rendez-vous, l'Olympiakos, triple vainqueur de l'Euroligue (1997, 2012 et 2013), a effacé sa double confrontation perdue contre le club de la Principauté lors de la saison régulière, en accélérant dans le troisième quart-temps, remporté 27 à 2. La Roca Team ne deviendra pas le premier club à remporter la compétition sans avoir connu de défaite ou en finale depuis l'introduction du Final Four en 1987.
Un manque d'expérience qui vaut cher
L’AS Monaco avait pourtant parfaitement entamé sa demi-finale, dominant son adversaire du jour dans les deux moitiés du parquet. Habiles dans la raquette adverse, agressifs dans la leur, les hommes de Sasa Obradovic sont parvenus à faire déjouer les plans grecs durant 20 minutes. Mais dès le début du troisième quart-temps, l’Olympiakos a affiché un tout autre visage, alors que les coéquipiers de Mike James ont semblé ne jamais être vraiment sortis du vestiaire.
En l’espace de 10 minutes, le club de la Principauté a bu la tasse et tout perdu. Symbole de l'expérience de l'Olympiakos, l'ailier vétéran de 32 ans, Kostas Papanikolaou, a fait basculer la rencontre en la faveur des siens (15 points, 8 rebonds). Déjà facteur X du match 5 face à Fenerbahçe (84-72), avec 14 points et 11 rebonds, le Grec, présent lors du double sacre européen du club du Pirée (2012-2013), a de nouveau montré la voie à ses coéquipiers.
Sonnée, l'AS Monaco n'est jamais parvenue à refaire son retard. Même la superstar américaine, Mike James, seul Monégasque à avoir déjà goûté au parfum du Final Four, n'a pas su guider une Roca Team noyée par le grand bain européen. Le club de la Principauté ne succédera pas à Limoges, seule formation de l'Hexagone à avoir été sacrée championne d'Europe, en 1993.
Mais pour ce club qui évoluait encore en Nationale 1 (3e niveau) neuf ans en arrière (2014), l'ascension est prometteuse. Les joueurs de Sasa Obradovic auront l'occasion d'effacer cette désilusion, dimanche, lors du match pour la troisième place, face au perdant du « Clasico » entre le FC Barcelone et le Real Madrid. L'AS Monaco devra basculer ensuite vers les play-offs de Betclic Élite avec la réception de Strasbourg, mercredi prochain.
Source: franceinfo