Infirmière tuée au CHU de Reims : le suspect mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, annonce le parquet
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: Une analyse similaire est faite côté syndical. L'attaque meurtrière au CHU de Reims "repose immédiatement la question de la situation catastrophique de la prise en charge des malades mentaux dans nos établissements psychiatriques", a réagi Force ouvrière santé. Depuis des années, les organisations de psychiatres hospitaliers déplorent le "délabrement avancé" du secteur et le "grand mépris du gouvernement". Notre article vous en dit plus sur ce sujet.
: La psychiatrie est le "parent pauvre" du système de santé français. Cette alerte, lancée par les politiques et les soignants depuis des années, est ravivée par l'agression mortelle d'une infirmière à Reims, par un homme souffrant de schizophrénie et de paranoïa. "C'est un événement dramatique qui reste exceptionnel, mais c'est le signe de tous les dysfonctionnements d'une chaîne de prise en charge en France", estime Antoine Pelissolo, chef du service de psychiatrie de l'hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).
: Le suspect de l'attaque au couteau perpétrée au CHU de Reims est mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, annonce le parquet.
: François Braun recevrales organisations syndicales et les représentants du monde de la santé demain à 11h30, au ministère de la Santé, pour échanger sur la sécurité des professionnels de santé.
: "Son psychiatre ne s'attendait pas à un tel passage à l'acte. Pour lui, il était stabilisé. Il venait tous les jours pour prendre ses médicaments."
Le procureur de la République de Reims précise que lors de la "perquisition à son domicile (...), un sachet de médicament ni ouvert ni entamé" a été retrouvé.
: Le suspect "faisait l'objet de soins psychiatriques depuis 1985 avec de nombreux séjours hospitaliers", affirme le procureur. Il "souffre de schizophrénie et de paranoïa". Il avait notamment été hospitalisé en psychiatrie en 2021.
: Une information judiciaire des chefs d'assassinat et de tentative d'assassinat a été ouverte. Le procureur de la République a demandé la mise en examen du suspect et son placement en détention provisoire. Il appartiendra "cet après-midi" au juge d'instruction devant lequel le mis en cause sera présenté de prononcer ou non de sa mise en examen.
: Le suspect "avait déclaré à plusieurs reprises aux fonctionnaires de police en vouloir au milieu hospitalier, indiquant avoir été maltraité depuis plusieurs années par le milieu psychiatrique. Il ajoutait en vouloir aux blouses blanches, précisant que chaque fois qu'il croiserait une blouse blanche, il la planterait car il voulait se venger", poursuit le procureur de la République.
: Le suspect était muni "d'un couteau de cuisine" de 15 à 20 cm, ajoute le procureur de la Reims. Lors de sa garde à vue, il a "reconnu avoir volontairement agressé" les deux soignantes "en raison de leur qualité et parce qu'il en voulait à la psychiatrie, qu'il qualifiait d'assassin". "Il a ajouté avoir pensé son forfait depuis plusieurs mois", ajoute Matthieu Bourrette.
: Le procureur de la République de Reims s'exprime après l'agression au couteau de deux femmes au CHU. L'infirmière poignardée est morte d'"une hémorragie interne", précise-t-il.
(FRANCEINFO)
: Les soignants de l'hôpital de Reims ont observé une minute de silence en hommage à leur collègue tuée lundi.
(FRANCE 2)
: Une minute de silence a été observée dans tous les hôpitaux de France, comme à Pau (Pyrénées-Atlantiques), rapporte France Bleu.
(FRANCE BLEU BEARN)
: "Je pense à la communauté hospitalière reimoise profondément choquée", a déclaré la Première ministre. Elisabeth Borne a également eu un mot pour la "seconde victime de ce drame, très grièvement blessée", "à qui nous témoignons tout notre soutien".
(FRANCEINFO)
: "Aujourd'hui toute la communauté des soignants est en deuil et tout notre pays a le cœur serré."
La Première ministre s'exprime depuis l'hôpital Georges Pompidou à Paris pour rendre hommage à l'infirmière tuée à Reims. Une minute de silence a été observée à l'issue de sa prise de parole.
(FRANCEINFO)
: Des experts psychiatres doivent de nouveau examiner l'auteur présumé de l'attaque du CHU de Reims dans la matinée, dans le cadre de sa garde à vue, selon une source judiciaire contactée par France Télévisions. Une conférence de presse des autorités est prévue à 13h30 pour un point sur l'affaire.
: Le ministre de la Santé, François Braun, dit vouloir mettre en œuvre "des mesures pratiques" et "concrètes" pour améliorer la sécurité des soignants, dont il débattra, demain, avec les syndicats. Cet ancien urgentiste dit avoir lui-même déjà été "menacé avec une batte de base-ball".
: La secrétaire médicale blessée au couteau, lundi, au CHU de Reims, "va mieux", annonce le ministre de la Santé, François Braun, sur BFMTV. Elle est "sortie du bloc opératoire" et se trouve "maintenant en surveillance", rapporte-t-il.
: On passe à présent à notre revue de presse matinale, dominée par la mort de l'infirmière poignardée au CHU de Reims. L'onde de choc s'étend de Charleville à Rennes, en passant par Grenoble et Nice.
: "Moins on dépense pour [la psychiatrie], plus on le paye à tous les niveaux."
Pour ce psychiatre, l'agression de deux salariées du CHU de Reims est "le signe de tous les dysfonctionnements d'une chaîne de prise en charge en France". Son entretien est à lire juste ici.
: @pierreyannick : Bonjour. J'avoue m'être tiré les cheveux en écrivant cette phrase, que je vais reformuler : comme exposé dans cet article, une audience portant sur l'agression de 2017 est bien prévue ce vendredi 26 mai, mais l'avocat du suspect va demander son renvoi à une date ultérieure. Il s'agit ici de statuer sur l'éventuelle responsabilité pénale de cet homme.
: Bonjour Yann, le suspect devait être jugé vendredi ? vendredi dernier ?? ou devrait ?
Source: franceinfo
