SÉRIE VIDÉO. OM - 26 mai 1993, les coulisses d'un sacre : Basile Boli, Casque d’or éternel
Son rire fait partie de sa panoplie. Et il éclate de temps en temps sous sa casquette de poulbot. Il suffit de dire "Raymond Goethals" pour que le visage de Basile Boli s’éclaire et qu’à travers des anecdotes il nous démontre que "le plus intelligent de tous, c’était lui, il était très malin, le vieux !" Les hommages de celui qui est devenu un héros depuis le 26 mai 1993, avec "une grande fierté, d’avoir rendu les gens heureux", sont nombreux et généreux. Ainsi, attribue-t-il à Carlos Mozer et surtout à Bernard Casoni le mérite de l’avoir fait progresser dans le timing de son jeu de tête. Et même s’il l’a répété pour la millième fois, sa description de ce fameux but, le fait d’aller au premier poteau, "alors que Rijkaard m’attendait au second", c’est un régal de précision. Dans ce huitième épisode de notre série vidéo, "les coulisses d’un sacre" sur LaProvence.com, Basile lâche encore cette phrase définitive : "Je me suis identifié à cette ville". Et vice versa...
Trente ans, déjà. Si proche, et si loin. Le 26 mai 1993, l’OM décrochait le Graal du football des clubs en remportant la Ligue des champions. Des arrêts décisifs de Fabien Barthez, un corner d’Abédi Pelé, un coup de boule de Basile Boli entré dans la légende, les Olympiens renversaient le grand Milan (1-0) à Munich. À jamais les premiers. Toujours les seuls. L’unique étoile française, enviée, parfois jalousée, est brodée, depuis, au-dessus de l’emblématique écusson flanqué du "Droit au but". Pour les trente ans de la victoire de l’OM dans la plus prestigieuse des coupes d'Europe, les grands témoins racontent. La rédaction de La Provence vous propose une série vidéo sur ses supports numériques.
Source: La Provence