Peter Gabriel décroche la lune au stade Pierre-Mauroy
La grande tribu des fidèles de Peter Gabriel n’aurait raté pour rien au monde le concert de l’ex-chanteur de Genesis, au stade Pierre-Mauroy ce mercredi soir. Une tribu plutôt de quinquas-quadras venus revivre les grands frissons de leur adolescence, quel qu’en soit le prix (plutôt élevé en l’occurrence avec des places à plus de 140 euros). Car Peter Gabriel est un artiste rare : neuf ans depuis la dernière tournée, 20 ans depuis le dernier album.
À 73 ans, l’explorateur de sons et de rythmes, le grand défenseur des musiques du monde, de l’environnement, des droits de l’homme, a donc repris la route pour un « I/O Tour » annonciateur d’un disque à venir à la fin de l’année, dont Peter Gabriel distille chaque mois un nouveau titre, en fonction des cycles lunaires.
Entre plénitude et décharges électriques
C’est d’ailleurs sous une magnifique pleine lune que débute, dans la paix acoustique, le grand show de Peter Gabriel. La silhouette s’est un peu empâtée, mais la voix est toujours intacte. Pendant près de trois heures de spectacle, et une vingtaine de chansons interprétées, Peter Gabriel, alterne le chaud et le froid, les moments de plénitude et les décharges d’énergie (électrique « Diggin the dirt » qui fait se lever la foule), les grands classiques (« Sledgehammer », « Don’t Give Up », sans Kate Bush mais avec une magnifique choriste-violoncelliste, « Solsburry Hill »), mais aussi les nouveaux titres, comme le déjà classique « Panopticom », ainsi que de nouvelles chansons non encore diffusées sur les plateformes.
Source: La Voix du Nord
