À 14 mois des JO de Paris, la présidente du Comité olympique français démissionne

May 25, 2023
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Traversé par une profonde crise interne, le Comité olympique français (CNOSF) a connu jeudi une assemblée générale mouvementée avec l'annonce de la démission de sa présidente, Brigitte Henriques. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, appelle l'institution à "rebondir" et à se "rassembler" à un an des Jeux de Paris 2024.

La présidente du Comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques lors d'une conférence de presse à Paris, le 12 octobre 2022.

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C'était une situation que de nombreux acteurs du sport jugeaient intenable. La présidente du Comité olympique français (CNOSF) Brigitte Henriques, élue en juin 2021, a démissionné de son poste jeudi 25 mai. Un coup de théâtre en pleine assemblée générale, 14 mois avant les JO-2024 de Paris, afin de mettre fin à une crise interne qui dure depuis plus d'un an et demi, a annoncé le CNOSF.

Les conflits et rivalités internes ont eu raison de l'ancienne vice-présidente de la Fédération française de football (FFF), en guerre ouverte depuis des mois avec son prédécesseur Denis Masseglia. La secrétaire générale de l'instance, Astrid Guyart, va assurer l'intérim jusqu'à l'élection d'un nouveau président "dans les trois mois à venir", précise le communiqué du CNOSF.

"La situation n'était plus tenable, elle a fait le choix qu'il fallait", a réagi un président de fédération présent au moment de l'annonce de cette démission lors d'une assemblée générale très attendue.

Depuis plus d'un an et demi, le CNOSF est traversé par une crise inédite, entre menaces de plaintes, coups bas et révélations d'échanges d'e-mails dans la presse...

Vers la fin d'un mauvais feuilleton ?

Ce climat était devenu encore plus lourd ces derniers jours avec l'annonce par Denis Masseglia d'un prochain dépôt de plainte au Parquet national financier (PNF) pour abus de confiance visant la mandature de Brigitte Henriques.

L'éviction en septembre 2022 de l'ancien bras droit de Brigitte Henriques, Didier Seminet, avait déclenché une crise profonde dont l'institution ne s'est jamais relevée.

La proximité avec les Jeux olympiques de Paris, dans quatorze mois, et cette crise qui n'en finissait pas inquiétaient de nombreux acteurs du sport français.

"Cette démission, c'est une façon de régler la crise, et c'est assez noble", a réagi un autre président de fédération.

Le comité olympique français doit désormais se "rassembler" et "rebondir", a réagi la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, dans une déclaration transmise à l'Agence France Presse.

Avec AFP

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Source: FRANCE 24