Une contre-offensive imminente de l'Ukraine ? Volodymyr Zelensky à la recherche d'alliés et de munitions ...

May 28, 2023
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A la veille de la contre-offensive ukrainienne, un point militaire ...

Kiev, la capitale ukrainienne vient de subir une nouvelle nuit de bombardements russes, la 14ème depuis le début du mois de mai. Une attaque de grande ampleur, avec 54 drones explosifs lancés par Moscou, selon les autorités militaires ukrainiennes, qui affirment en avoir détruit 52. Un bilan provisoire fait état de 2 morts.

Ces derniers jours, l’Ukraine a multiplié ses attaques sur le sol russe. Avec une incursion terrestre d’une ampleur inédite de rebelles russes dans la région de Belgorod, au nord-est de l’Ukraine. Et des bombardements sur des villes russes à plus de 300 km du front. Ce qui a entraîné un rappel à l’ordre de Washington, qui ne veut pas que des matériels américains soient utilisés pour de telles actions.

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L’armée ukrainienne procède aussi à des frappes à l’arrière du front, sur des dispositifs logistiques de l’armée russe. Actions dites de « modelage », dans le but de préparer une contre-offensive annoncée comme imminente. Le secrétaire à la sécurité nationale Oleksi Danilov, vient encore de dire qu’elle pourrait débuter dans les prochains jours. Mais depuis plus d’un an, l’état-major ukrainien brouille les cartes et réussit à maintenir le secret sur ses opérations. L’objectif en revanche est clair : la reconquête des territoires occupés dans l’est et le sud du pays. Qui ne sera pas une guerre éclair, a prévenu jeudi le chef d’état-major américain, le général Mark Miller : « Ça va être dur et ça va être sanglant » a-t-il dit.

La tournée diplomatique de Volodymyr Zelensky

Volodymyr Zelensky, qui s’est donc invité successivement à Djeddah, au sommet de la Ligue arabe. Puis à Hiroshima au G7. Tournée orchestrée ou facilitée par la France, qui a mis un avion officiel à la disposition du président ukrainien. Et qui a permis à M. Zelensky pour la première fois de croiser la route de dirigeants non-alignés, de ce qu’on appelle le Sud global. Notamment le PM indien Narendra Modi. Mais pas le président brésilien Lula, qui a refusé de le voir.

Lula qui vient toutefois de décliner une invitation de Vladimir Poutine à se rendre en Russie, au forum de St Pétersbourg en juin. Tout cela sur fond de reprise de dialogue entre la Chine et l’Ukraine. L’émissaire chinois Li Hui, ancien ambassadeur en Russie, a passé deux jours à Kiev, avant d’entamer une tournée en Europe.

C’est l’arrêt des hostilités qui se prépare ? Ou l’après-guerre ? Ce qui n’est pas la même chose.

Source: France Culture