Philippe Fontana: "Des associations subventionnées détournent le droit d’asile pour promouvoir l’immigration"
Réservé aux abonnés
ENTRETIEN - Militantisme des associations financées par l’État, jurisprudence délétère des cours européennes et nationales, lenteurs des procédures administratives... Dans un essai très documenté, La Vérité sur le droit d’asile, l’avocat met à nu, derrière l’idéal de l’accueil universel, la réalité d’un système dévoyé.
LE FIGARO. - Votre nouvel essai s’intitule La Vérité sur le droit d’asile. En France, si chaque année la plupart des 150.000 demandeurs sont déboutés, la majorité demeure sur le territoire. Peut-on évaluer le nombre de clandestins sur le territoire français? Le phénomène est-il encore en train de s’amplifier?
Philippe FONTANA. - Le phénomène s’accroît puisque 200.000 demandeurs d’asile sont attendus en 2023. La raison est simple. Tout étranger doit solliciter un visa ou un titre de séjour pour entrer sur le territoire national, à l’exception d’un demandeur d’asile. Même si son entrée en France est illégale, il se verra remettre une autorisation provisoire de séjour (APS), le temps de l’instruction de sa demande, prolongée en cas de recours devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). En outre, il sera logé dans un Centre d’accueil pour demandeur d’asile (Cada) et percevra une allocation (ADA). Six mois après sa première demande, il sera autorisé à travailler. Cette situation est attrayante…
Source: Le Figaro