PSG : Anne Hidalgo tacle "l'offre ridicule" du club pour le rachat du Parc

April 27, 2023
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C'est une sortie qui n'aura pas tendance à rafraîchir les relations entre la mairie de Paris et le Paris Saint-Germain. Ce jeudi 27 avril, date du dépôt de candidature pour le rachat du Stade de France, le club de la capitale va définitivement se positionner pour acquérir l'enceinte située à Saint-Denis. Une situation qui traduit l'échec des négociations entre la direction francilienne et la mairie de Paris pour le rachat du Parc des Princes. Un sujet sur lequel Anne Hidalgo est revenue ce jeudi, au cours d'un entretien accordé à RFI.

La maire parisienne estime sa position "irrévocable" car "on avait ouvert la porte à la possibilité de vendre le stade à notre club. C'est vrai que dans le modèle économique des grands clubs, ils sont presque tous propriétaires et cet argument, on l'a bien sûr regardé. La deuxième chose c'est que pour vendre, il fallait d'abord qu'il y ait respect des règles parce que ça appartient aux Parisiens, ça ne m'appartient pas personnellement. On est dans un pays où l'état de droit fonctionne, il y a des procédures", rappelle-t-elle.

"Il y a peut-être un peu de bluff"

"Il y a des prix qui doivent être fixés et doivent correspondre au bien, poursuit la femme politique. Quand, à l'issue de tout un processus durant lequel on a discuté et essayé d'évaluer ce que pouvait être le prix du Parc des Princes, le club a proposé 38 millions d'euros... Je pense que le mot 'ridicule' est celui qui convient. Par ailleurs, on s'est dit qu'il n'y avait plus de chemin possible, arrêtons de discuter pour ne pas arriver à un accord", tranche Anne Hidalgo, qui estime que les dirigeants parisiens "ne partiront pas" pour autant.

"D'abord parce que les mêmes règles de l'état de droit s'appliquent aussi à l'Etat. C'est très compliqué de céder un stade, même si le président de la République a ouvert cette possibilité" concernant le Stade de France, commence par énumérer la maire de Paris. Puis "que le processus dans lequel s'est engagé le club pour acquérir le Stade de France aille à son terme... Je pense qu'on n'est pas au bout du terme. Il y a peut-être un peu de bluff ou de l'incompréhension de ce que sont nos règles démocratiques", termine-t-elle par lancer. La guerre est toujours ouverte ...

Source: Foot National