Magasins pillés lors des manifestations à Lyon : plusieurs auteurs retrouvés après des semaines d'enquête
Plusieurs individus ont été arrêtés ces derniers jours pour avoir participé à l'ouverture et au pillage de magasins lors des manifestations contre la réforme des retraites.
Le Figaro Lyon
Plusieurs semaines d'investigations, avec le soutien de la police scientifique, auront été nécessaires. Les enquêteurs de la sûreté départementale de Lyon n'ont pas lésiné sur les moyens pour identifier et retrouver un des auteurs des dégradations survenues en marge de la manifestation du 1er mai sur un magasin de bricolage situé avenue Jean Jaurès et particulièrement ciblé par les casseurs. Un individu de 25 ans a ainsi été interpellé en fin de semaine dernière pour vol en réunion et destruction de bien privé, dans un appartement lui servant de repli, a fait savoir la direction de la sécurité publique du Rhône. Très défavorablement connu de la police, il a été visé par un mandat d'arrêt délivré par le parquet. Le jeune homme a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de son audition, avant d'être placé en détention provisoire. Il a finalement été condamné en comparution immédiate, mardi, à deux ans de prison dont un ferme avec mise sous écrou, et trois ans d'interdiction de manifester.
Mais les investigations semblent se poursuivre concernant les dégradations en marge des manifestations des derniers mois. Trois individus ayant participé au pillage du magasin Nespresso de l'avenue de Saxe, le 6 avril, ont ainsi été interpellés mardi. Eux aussi ont été identifiés après plusieurs semaines d'enquête. Les perquisitions de leur domicile ont permis de découvrir des dosettes de café chez l'un, âgé de 20 ans, qui a reconnu les avoir volées. Une cafetière a été trouvée chez un autre, du même âge. Il reconnaissait l'avoir volée, tandis que le troisième reconnaissait également sa participation au vol. Ces deux derniers ont été présentés au parquet en vue de leur jugement, tandis que le premier a fait l'objet d'un avertissement pénal probatoire.
Source: Le Figaro