Plusieurs hommes accusés d'avoir procédé à des mutilations génitales qu'ils filmaient
Plusieurs hommes ont comparu mercredi devant la justice britannique dans le cadre d’une audience préliminaire à Londres. Ils sont accusés d’avoir procédé à des mutilations, dont des castrations filmées et diffusées en ligne. Les neuf suspects ont été arrêtés en mars à Londres, en Ecosse et dans le sud du Pays de Galles, selon la police londonienne.
Parmi eux, Marius Gustavson, 45 ans, est accusé d’avoir été à la tête de ce réseau poursuivi pour toute une série d’infractions liées à des « modifications corporelles extrêmes » sur 13 victimes - dont lui-même –, ainsi que le retrait et la commercialisation de certaines parties du corps des victimes et la mise en ligne de vidéos. Mercredi, cet homme originaire de Norvège habitant le nord de Londres a plaidé non coupable. Il nie avoir volontairement causé des lésions corporelles graves à trois hommes entre 2018 et 2019.
Des victimes non identifiées
Les victimes, qui ne peuvent pas être identifiées pour des raisons juridiques, se sont notamment vu retirer leurs organes génitaux. Un autre homme, Jacob Crimi-Appleby, 22 ans, a lui plaidé coupable des mêmes chefs d’accusation en reconnaissant avoir congelé la jambe de Marius Gustavson, entraînant son amputation.
La police britannique a affirmé que Marius Gustavson était le meneur de ce groupe d’hommes qui filmaient et diffusaient en ligne des vidéos de mutilations sur leur site de « faiseurs d’eunuques ». Les abonnés payaient pour regarder. Le groupe se revendique d’une communauté où les hommes deviennent des « nullos » - abréviation de genital nullification ou négation génitale - en se faisant retirer leur pénis et leurs testicules.
Le mois dernier, deux autres hommes ont admis avoir retiré le pénis et le téton de Gustavson. Le principal complice présumé de Gustavson, Peter Wates, 66 ans, a lui plaidé coupable de complot en vue de causer des lésions corporelles graves. Les autres accusés n’ont pas été invités à témoigner. Une nouvelle audience est fixée au 30 juin et l’affaire devrait être jugée à la cour londonienne de l’Old Bailey en mars 2024.
Source: 20 Minutes