Garde du corps, " peur au ventre " : la chanteuse Hoshi, victime de cyberharcèlement
Plus de trois ans après les faits, la chanteuse Hoshi devait faire face ce vendredi au tribunal à l’un des individus qui l’a harcelé en ligne. Mais elle n’a pas pu se rendre à l’audience. Son avocate a alors lu à la cour le courrier de cette jeune femme dit vivre « un enfer » depuis trois ans.
Le cauchemar commence en février 2020, lorsqu’elle interprète sur la scène des Victoires de la musique le titre « Amour censure » qui « prône l’amour pour tous et toutes et qui condamne l’homophobie », selon les mots de Hoshi cités par BFMTV. À la fin de la prestation, elle embrasse l’une de ses danseuses et déclenche alors une vague d’insultes et de menaces de mort. « En plus de me harceler, on essayait de trouver mon adresse », explique-t-elle.
« Ce baiser a abîmé les trois dernières années de ma vie »
La chanteuse assure avoir déménagé trois fois en raison de ce cyberharcèlement, n’être « jamais ressortie seule dans la rue » et avoir fait « une tournée la peur au ventre » au côté d’un garde du corps. L’adresse de ses parents avait aussi été révélée. « Ce baiser a abîmé les trois dernières années de ma vie »
La chanteuse dénonce les « pseudos qui gâchent des vies » et des « visages de harceleurs » derrière les écrans « qui sourient après chaque menace envoyée ».
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Neuf comptes avaient été relevés sur les réseaux sociaux par la Brigade de répression de la délinquance, indique encore BFMTV. Six personnes avaient pu être identifiées, donc cinq mineurs. Seul le majeur est jugé en correctionnelle ce vendredi à Paris.
Ce jeune majeur est poursuivi pour avoir menacé de mort à de nombreuses reprises la chanteuse. Le jeune homme aurait envoyé des messages violents et répétés à la chanteuse. Domicilié en Bretagne, il est décrit comme « un addict aux écrans ».
Source: Le Parisien
