Josiane Balasko explique pourquoi elle a dû écrire ses propres rôles
L'actrice était le portrait de la semaine de Nikos Aliagas dans «50 minutes Inside».
Depuis quelques semaines, le samedi, c’est la journée de Nikos Aliagas sur TF1. Il anime en prime time «The Voice» dont la finale est diffusée ce 3 juin. Plus tôt, il est aux manettes de «50 minutes Inside» avant de tirer sa révérence pour la saison prochaine, comme il l'annonçait en avril dernier. Ce soir, il consacre son habituel portrait à l’actrice Josiane Balasko.
Découverte avec ses complices du Splendid, elle se souvient de l’écriture des sketchs «Quand on écrivait, on se moquait de nous-même». Le ridicule ne tue pas, «on ne peut pas dire que les filles, on se faisait des looks avantageux». Effectivement, on se souvient de Marie-Anne Chazel en Zézette dans Le Père Noël est une ordure. Après cette époque, Josiane Balasko «n’a pas eu de retombées». Elle l’explique : «Parce que je ne correspondais pas aux critères de l'époque. On est exploité par les metteurs en scène, qui ont leurs propres critères».
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Peu importe, l’actrice décide alors d'écrire ses propres rôles. Naîtront les films Gazon Maudit qui lui offre le César du meilleur scénario ou Un grand cri d’amour. En 2000, elle reçoit un César d'honneur. Cette récompense, elle la fête avec son mari et ses deux enfants, Rudy et Marilou.
Actrice de mère en fille
Josiane Balasko a transmis le goût de la comédie à sa fille, Marilou Berry. «Très tôt, elle est venue sur les plateaux» se rappelle l’actrice. Ensemble, elles ont tourné plusieurs films comme Joséphine s'arrondit, Les Nouvelles aventures du Cendrillon ou encore Mes très chers enfants. «Elle a très vite compris que s’il y avait trois personnes pour vous habiller, ça n’est pas parce que vous êtes exceptionnelle, c’est parce que ça va plus vite et que c’est mieux fait. Elle a vite compris que c’était pour l'efficacité», affirme-t-elle. Quant à Rudy «il fait du sport, sa mère, son oncle et sa sœur sont acteurs, il est soûlé» déclare-t-elle en riant.
Source: Le Figaro
