Séquence lunaire sur BFMTV où Capucine Anav fait la promotion de "patchs mobiles anti-ondes" avant qu’Aurélie Casse ne la recadre
VIDÉO - L'influenceuse vient d'être sanctionnée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour publicité frauduleuse sur les réseaux sociaux.
Comme beaucoup de ses camarades candidats de télé réalité, Capucine Anav gagne sa vie en faisant la promotion de produits divers auprès de sa communauté en ligne, contre rémunération. Ce vendredi 2 juin, elle a répondu aux questions d’Aurélie Casse sur BFMTV. L’influenceuse est accusée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) de publicité frauduleuse sur les réseaux sociaux. Dans la liste des personnalités épinglées, on retrouve également Simon Castaldi, le fils du chroniqueur de «TPMP» ou encore Illan Castronovo, dernièrement au cœur d’une affaire d’agression sexuelle. Et c’est une bien étrange défense qu’a proposé en direct la jeune femme.
En duplex, Aurélie Casse questionne son interlocutrice sur ses placements de produits. L’ancienne candidate de «Secret Story» assure avoir cessé cette pratique : «J'ai été contrôlée. Dès qu'on m'a fait part de mes erreurs, je fais très attention à tout ce que je poste». Elle assure «ne pas avoir eu conscience de tromper son public. J'ai été condamnée à rien. Je n'ai pas eu d'amende. J'ai juste eu un rappel à la loi. Les fautes étaient assez faibles. J'ai juste dû poster ce post» ajoute-t-elle. Capucine Anav fait référence à un texte publié sur ses réseaux sociaux apportant des informations complémentaires sur certaines marques dont elle vante les mérites.
Un placement de produit en pleine interview
L’un des produits cités sont des «patchs mobiles anti-ondes» censés absorber les ondes émises par les ordinateurs ou les téléphones portables. Ces supposées propriétés ne sont pas démontrées par des éléments scientifiques probants. «Vous avez déjà fait le test vous-même ? On a du mal à comprendre» questionne la journaliste de BFMTV. «Oui. Moi, je suis indépendante. Mais peut-être qu'en agence, j'aurais été mieux encadrée. C'est moi qui contacte les marques» répond Capucine Anav qui pour appuyer son propos montre son portable équipé face caméra affirmant «je ne vous mens pas. Je l'ai toujours sur moi».
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Commence ensuite une séquence lunaire où la jeune femme fait la promotion de ces fameux patchs, utilisant le vocabulaire bien connu des influenceurs dans leur story : «Je l'ai toujours sur mon téléphone. Je l'ai testé. C'est vrai que j'avais des petites insomnies. J'avais des fourmillements dans les mains. J'ai regardé sur internet d'où ça pouvait provenir. J'ai vu que ça pouvait provenir de téléphones portables. J'ai fait mes recherches. Je suis tombée sur cette marque-là. Je l'ai commandé il y a deux ans. Je l'ai essayé. Et en ce qui me concerne, j'ai vu des améliorations. C'est pour ça que je me suis dit que ça pouvait être pas mal de proposer ça à mes abonnés».
«Votre cas personnel ne peut pas être une expérience scientifique»
«Mais vous continuez à en faire la publicité ? Parce que vous nous le montrez ? C'est dans quel but ? Vous continuez à dire qu'il faut acheter ce patch ?» s’étonne Aurélie Casse face à l’influenceuse qui persiste dans sa promotion. «Mais là, vous venez de faire la publicité de ce patch alors que vous êtes sanctionnée, justement, pour en avoir fait la publicité» recadre alors la journaliste avant d'ajouter : «Vous venez de dire que ça aspirait certaines ondes, mais c'est faux ! Il n'y a aucune expérience scientifique qui le démontre, c'est faux ! Votre cas personnel ne peut pas être une expérience scientifique, ça ne repose sur rien ce que vous dites. Vous en avez conscience ou pas ?».
«Pourtant... Il y a des vidéos qui prouvent que ça aspire certaines ondes» tente de se défendre Capucine Anav, mais en vain. «Il y a votre travail d'influenceur, mais il y a mon travail de journaliste... Aucune expérience scientifique ne prouve ce que vous dites ! C'est important que je le dise» conclut Aurélie Casse à l’antenne.
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Source: Le Figaro
