Le clin d’œil de la mairie de Paris en soutien sur la façade de l'hôtel de Ville

June 05, 2023
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Et un clin d’œil, un ! Sans l’écrire de manière explicite, la Mairie de Paris, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, a trouvé comment soutenir la mobilisation contre la réforme des retraites, à la veille d’une 14e journée de grève à l’appel de l’intersyndicale et trois jours avant l’examen de la proposition du groupe de députés Liot de revenir à un âge légal de départ à 62 ans. Il y a un mois, le tribunal administratif avait ordonné à la mairie de retirer définitivement de la façade de l’Hôtel de ville des banderoles la présentant comme « mairie solidaire avec le mouvement social », en raison d’un « sérieux doute » sur leur légalité.

Mairie solidaire avec...#6juin #ReformesDesRetraites pic.twitter.com/hMWQJF16cD — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) June 5, 2023 L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires J‘ACCEPTE Et pour mieux rémunérer 20 Minutes, n'hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour un jour uniquement, via notre bouton "J‘accepte pour aujourd‘hui" dans le bandeau ci-dessous. Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies.

Lundi midi, Parisiens et touristes arpentant le parvis de l’Hôtel de Ville se sont peut-être interrogés sur le sens des deux grandes banderoles déployées verticalement sur la façade du bâtiment, avec pour unique élément le célèbre smiley clin d’œil sur un fond bleu.

« Je soutiens le mouvement social et je l’affirme »

« C’est de la politique faite avec de l’humour, mais tout le monde comprend le message : je suis maire de Paris, et en tant que maire de Paris, je porte un message social et écologique. Je soutiens le mouvement social et je l’affirme », a expliqué Anne Hidalgo dans une réaction transmise à l’AFP. « C’est un message fraternel et bienveillant à un moment où le mouvement social est dans la rue pour revendiquer pacifiquement le retrait de cette réforme antisociale, brutale et injuste », a ajouté la maire PS, opposée au gouvernement.

« Le principe de neutralité des services publics s’oppose à ce que soient apposés sur les édifices publics des signes symbolisant la revendication d’opinions politiques, religieuses ou philosophiques », avait rappelé le juge des référés, donnant ainsi raison à l’opposition de droite qui avait assigné la Ville pour obtenir leur retrait. « L’Hôtel de Ville doit rester la maison de tous les Parisiens, dans une vraie neutralité, il n’appartient pas à Anne Hidalgo », avait fait valoir le conseiller LR Aurélien Véron. L’entourage d’Anne Hidalgo n’a pas voulu communiquer le coût des nouvelles banderoles.

Source: 20 Minutes