Uber : 10 objets perdus qui n’avaient rien à faire sur la banquette
Qui a bien pu oublier son dentier dans un Uber en France ? Et sa robe de mariée ? En douze mois, le service client du service de VTC a encore connu des expériences bien insolites. Le classement 2022 des objets oubliés chez les près de 50 000 chauffeurs Uber vient de sortir et force est de constater que de nouvelles choses bien surprenantes se sont malencontreusement égarées sur la banquette arrière des voitures.
Le record du nombre d’objets égarés en Uber s’est produit le 4 septembre, au moment de la reprise du travail pour beaucoup de clients, suivi par la journée du samedi 17 décembre (jour où Bill Gates et Jeff Bezos annonçaient leur investissement conjoint dans une startup de contrôle par la pensée…) et enfin celle du 12 novembre. Chaque jour tombait en week-end, période la plus propice aux oublis d’objets chez Uber, apprend-on cette année encore de la data de son service client.
Parmi les objets les plus insolites retrouvés dans un Uber, on retient :
Un dentier Une robe de mariée 18 packs de 10 bouteilles d’un litre d’huile de tournesol Une alliance Un bas résille Un appareil auditif Une table Une tête de mort avec des oreilles de Mickey sur une bague Un robot mixeur Une cagette d’huîtres
Comment de telles situations loufoques peuvent-elles se présenter ? Avec 5 millions d’utilisateurs en France et des milliers de courses par jour (70 % à Paris), ce qui pourrait paraître extraordinaire devient tout de suite plus plausible pour une entreprise comme Uber. Le service client se garde bien de noter ses meilleures expériences pour les faire figurer dans ce classement.
Mais bien sûr, l’utilisation de ces données pour créer des classements loufoques est le Graal pour Uber et ses équipes de communication. Car en parallèle, son actualité est plus sérieuse alors que l’entreprise se retrouve en pleine négociation avec les instances représentatives de ses travailleurs indépendants, haussant le ton pour plus de droits. En 2023, chauffeurs et livreurs ont obtenu de meilleures garanties pour leurs revenus, mais d’autres chantiers pour de meilleures conditions de travail sont prévus et nécessaires.
Côté américain, la société a du mal à embaucher. Pour mieux comprendre le métier, son patron Dara Khosrowshahi avait vécu l’expérience de se mettre dans la peau d’un chauffeur en septembre l’année dernière, révélait-il au Wall Street Journal début avril. Après-coup, il constatait que le système de notation par les clients restait une source particulière de stress, mais qu’en même temps, les clients pouvaient s’avérer particulièrement sans filtre lors des courses, à partager des informations sur leur vie privée ou professionnelle, au téléphone ou avec leur partenaire de trajet.
Source: Presse-citron