l'alerte de Maud Fontenoy dans "TPMP"
La navigatrice présente un documentaire Bleu, un océan de solutions sur Canal +. Elle est venue sensibiliser l'ensemble des chroniqueurs ce mercredi 7 juin sur le plateau de «Touche pas à mon poste».
Faire le tour du monde à la voile à contre-courant ou traverser à la rame l'océan pacifique. C'est le quotidien de la navigatrice Maud Fontenoy, invitée sur le plateau de Cyril Hanouna à l'occasion de son dernier projet. Elle s'est rendue en Polynésie afin d'y réaliser un documentaire Bleu, un océan de solutions diffusé prochainement sur Canal +.
Dans tous ses projets, un objectif revient inlassablement : montrer que l'homme est capable de réaliser des rêves plus grands que lui, y compris la préservation des océans. «Il est étrange de penser que la vie a surgi de la mer et que la mer est désormais menacée par l'une des formes de cette vie», s'étonne la navigatrice dans son ouvrage Femmes océanes, ces héroïnes qui nous embarquent en mer. Géraldine Maillet la questionne alors sur l'état actuel des choses et sur les actions à mener pour améliorer la situation.
«On a produit du plastique pour tout et n'importe quoi»
«Je crois vraiment en notre capacité de faire, de changer, d'agir petit bout par petit bout. Mais le problème est gigantesque, on ne peut pas le nier», amorce Maud Fontenoy avant d'axer ses propos plus spécifiquement sur le plastique. Elle explique que dans les années 50, l'utilisation de ce matériau était bien moins. À cette époque-là, deux millions de tonnes de plastique par an étaient produites contre 360 millions de tonnes par an aujourd'hui. «On a produit du plastique pour tout et n'importe quoi [...] c'est de la sensibilisation qu'on doit faire auprès des industriels pour changer les choses», préconise la navigatrice.
«Tout ce qu'on laisse dans la nature rejoint la mer et donc rejoint ton assiette. Aujourd'hui, tu bois la même eau que buvaient les dinosaures - parce que tout ça est un cercle - mais que cette eau tu n'arrives plus à la dépolluer.On mange l'équivalent d'une carte bleue de plastique par semaine et par personne.» Maud Fontenoy recommande de préserver les océans par «égoïsme» en expliquant que les déchets non ramassés sur les plages reviennent à un moment donné dans nos assiettes. Un discours qui semble faire réfléchir les chroniqueurs, particulièrement silencieux durant son intervention.
Source: Le Figaro