Erling Haaland sur Guardiola : "Les gens disent tout et n'importe quoi sur lui"

June 09, 2023
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C'est pour la Ligue des champions que Manchester City vous a engagé. Quelle pression ressentez-vous à l'approche de cette finale face à l’Inter Milan, samedi ?

E.H. : Il y a de la pression, bien sûr. Mais j'ai la pression depuis que j'ai signé à City, et j'aime ça. Il s'agit d'essayer de transformer cela en quelque chose de positif et d'apprécier le match.

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La transition de Dortmund à Manchester City et de la Bundesliga à la Premier League, semble avoir été assez facile comme l'illustrent vos 52 buts en 52 matches ?

E.H. : Pas vraiment. Ce n'est jamais facile. Bien sûr, je connaissais très bien l'équipe quand je suis arrivé ici. Je regarde City depuis toujours. L'année précédente, ils avaient marqué 100 buts. Pour un attaquant comme moi, je savais que j’allais parvenir à marquer. Mais, je ne m'attendais pas à marquer autant.

L'été dernier, pourquoi avoir choisi Manchester City ?

E.H. : Pour moi, le football pratiqué par Pep (ndlr : Guardiola) et Manchester City est irréel. Tout le monde le sait, c'est le plus beau des footballs. Je voulais en faire partie, notamment en raison de la présence de Pep bien sûr. Les gens disent tout et n'importe quoi sur lui, mais en fin de compte, c'est le meilleur entraîneur. Je voulais pouvoir m'entraîner avec lui et travailler avec lui tous les jours. C'était un beau défi que je voulais vivre.

Justement, qu'est-ce que Pep (Guardiola) a fait ressortir de vous que vous n'attendiez peut-être pas ?

E.H. : Pour moi, c'est une histoire de petits détails. Comment bouger, quand le faire… Cela dépend de l'adversaire, bien sûr, parce que tout le monde joue différemment. Mais c'est vraiment une question de petits détails, Contre cette équipe, il faudra peut-être faire ceci, et faire cela différemment au prochain match. Je suis encore jeune, je n'ai que 22 ans. Et j'ai conscience d'être un joueur qui va encore évoluer pendant de longues années. C'est une chose que j'ai en tête. J'estime que je me développe vraiment bien ici, à la fois en tant que personne et en tant que joueur. Et pour moi, en fin de compte, c'est la chose la plus importante.

Erling Haaland Crédit: Getty Images

Avez-vous été un peu agacé par cette histoire du faible total de ballons que vous touchez par match ?

E.H. : Regardez les joueurs que nous avons. Grealish, De Bruyne, Bernardo (ndlr : Silva). Ce sont eux qui devraient être en contact avec le ballon tout le temps. Je ne devrais pas trop les interrompre avec mes dribbles et mes passes. Je devrais être dans la surface, en train de marquer. Je ne me soucie vraiment pas de cette histoire de ballons touchés. C'est devenu un peu plus calme quand j'ai commencé à marquer de plus en plus de buts, puis tout d'un coup, ce n'était plus un sujet. Mais je me fiche vraiment de cette histoire. (…) Je ne suis pas celui qui va créer des occasions, j'ai mon rôle dans l'équipe et c'est celui-là : aider l'équipe à mettre le ballon au fond des filets.

Avec 52 buts en 52 matches, est-ce que vous vous dites : "Je suis le meilleur numéro 9 du monde" ?

E.H. : Je pense qu'il est important de parler de soi en bien. Mais au bout du compte, ce n'est pas à moi de juger de ça. Je réalise ce que je fais depuis le début de la saison. Cependant, il reste un match, alors gardons les pieds sur terre.

Regardez-vous beaucoup de vidéos de vous ?

E.H. : En fait, je ne regarde pas du tout mes matches. J'essaie de penser au match suivant. Je n'essaie pas de penser à ce que j'ai fait de mal. Je l'ai fait un peu quand j'étais plus jeune, mais je réfléchissais un peu trop quand je le faisais, alors j'ai arrêté.

Vous ne regardez pas vos adversaires ?

E.H. : Pas vraiment. J'essaie de me concentrer sur le prochain match et de penser non pas à ce qui s'est passé, mais à ce qui va se passer.

Avez-vous eu des idoles dans la surface de réparation ?

E.H . : Pour moi, le meilleur dans ce domaine est Cristiano Ronaldo, parce qu'il fait un mouvement, puis un autre, et il s'en va. Je l'ai un peu observé en match. C'est aussi grâce à son timing et à sa finition qu'il marque autant de buts.

Quels sont les meilleurs défenseurs que vous avez affrontés ?

E.H . : Le plus difficile, c'est van Dijk (ndlr : Liverpool). Il est tellement bon. Bien sûr à Madrid à l'extérieur, c'était très difficile car j'avais deux hommes contre moi en permanence. Mais van Dijk, je l'aime beaucoup. J'ai beaucoup joué contre lui. Il est intelligent, rapide, et dans les airs, il est tout simplement irréel.

En parlant de défenseurs, avec l'Inter Milan, à quoi vous attendez-vous ? Ils ont de bons défenseurs, qui sont solides et durs. Ça s'annonce difficile ?

E.H . : Je pense que nous devons essayer de faire la même chose. Nous allons avoir beaucoup la possession. Il faudra essayer de créer des choses. Je vais essayer d'être dans les 16 mètres et de marquer un but. Ce serait bien.

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Source: Eurosport FR