"The Idol" : la première série avec la pop star de la musique, The Weeknd
Un casting cinq étoiles avec Lily-Rose Depp et The Weeknd, mais deux premiers épisodes peu convaincants. Les dessous du show bizz par Sam Levinson sont au coeur de cette série en cinq épisodes, qui parle surtout de la toxicité d'un manager sur une idole pop à la Britney Spears, incarnée par Lily-Rose Depp.
La série américaine The Idol, était très attendue avec une star de la musique pop, The Weeknd et Lily-Rose Depp, la fille de Vanessa Paradis et Johnny Depp. Mais c’est une série qui a fait choux blanc au Festival de Cannes, où étaient projetés les deux premiers épisodes. Et qui a récolté un tombereau de mauvaises critiques.
The Idol se veut un regard sombre sur l’industrie du show bizz. Son héroïne, Jocelyn, incarnée par Lily-Rose Depp, est une jeune pop star à la Britney Spears qui sort d’un an de dépression, après la perte de sa mère du cancer, et une rupture amoureuse. Son staff au complet l’entoure dans sa villa d’Hollywood, tous accrochés à leurs smartphones : deux managers, un responsable de maison de disque, un responsable de sa prochaine tournée, et un agent publicitaire. Autour de la piscine, on répète la chorégraphie sexy de son prochain clip, alors que la jeune fille tout en tulle et voile léger, se fait prendre en photo, et tente d’en montrer toujours plus.
On pense que la série posera un regard critique sur les coulisses des stars, mais elle prend un tournant, lorsqu’un soir dans une boîte de nuit, un coup de foudre vraiment inexpliqué se déroule entre cette jeune star en mini-short, et le patron et manager de mauvaise réputation, Abel Tesfaye, plus connu sous le nom de The Weeknd. Cette fois, les scènes de sexe changent de vitesse et la série dérive, en montrant comment un peu de masochisme peut aider à la créativité…
Pour une série qui veut dénoncer les dessous du show bizz, elle s’attarde un peu lascivement sur les scènes de masturbation, d’érotisme et de sexe, en tous cas, dans les deux premiers épisodes. Lily-Rose Depp a bien du mérite : elle donne beaucoup de sa personne.
Comme toujours chez le réalisateur Sam Levinson, aussi auteur de la série ado provocante Euphoria, c’est bien filmé, audacieux, vivant, mais franchement complaisant cette fois. On a l'impression, à la vue de ces premiers épisodes, que la série est surtout une ode à The Weeknd dans son tout premier vrai rôle à l’écran. Il faut dire que le tournage de The Idol, comme le révèle le magazine Rolling Stones, a connu beaucoup de déboires, entre changement d’auteur et de réalisateur.
The Idol, l’idole, cinq épisodes, le lundi, sur le pass Warner de Prime Video.
Source: franceinfo
