Christophe Dechavanne quitte le plateau et Philippe Caverivière s'en prend au Pape François
Ils ne manquent jamais une occasion de se faire remarquer mais c'est pour ça qu'on les aime. Hier soir, les deux chroniqueurs du talk-show de Léa Salamé ont fait très fort, l'un contre son gré, l'autre pas.
Souvent, ce sont les saillies des invités qui retiennent l'attention du public avant de circuler pendant quelques heures sur les réseaux. Souvent, ce sont aussi les facéties de Christophe Dechavanne qui font sourire. On connaît l'animateur pour sa capacité à occuper la place et l'écran. Mais hier soir, alors que le talk-show de Léa Salamé, «Quelle époque!», touchait bientôt à sa fin, c'est bien contre sa volonté qu'il a quitté le plateau.
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Ni dispute, ni mots de travers, ni scandale, ni malaisance particulière. Non. Juste l'alarme de son téléphone qui s'est déclenchée pour lui signifier qu'il était peut-être victime d'un cambriolage. Cela, alors même que Philippe Caverivière, dans une intervention ultime, s'en prenait au chef de l'Église, opéré, rappelons-le, d'une occlusion intestinale il y a quelques jours.
« Petit jour le Pape François » Philippe Caverivière
«Moi, j'ai envie de dire, petit joueur le Pape François, petit kiki le Saint-Père. Parce que, est-ce que Jésus a demandé une anesthésie au moment de la crucifixion? Je ne crois pas. Il n'a pas dit : 'bon ben les gars, j'ai pas mon carnet de santé parce que je suis à poils, au niveau des rappels du tétanos, je suis pas carré, carré, et en plus vos clous, ils sont un peu cracra'... Le chef des croyants, il croit au paradis, mais il a pas envie d'y aller tout de suite...», a-t-il lancé avant de s'attaquer au transfert du footballeur Lionel Messi. D'Amélie de Bourbon-Parme à Aymeric Caron en passant par Nikos Aliagas, l'assemblée était au bord de l'apoplexie. Pas sûr en revanche, que le Pape François apprécie. En même temps, il a sans doute mieux à faire.
Et Christophe Dechavanne, cependant, de s'inquiéter d'éventuels intrus dans son appartement. Puis de quitter le plateau, devant l'assemblée, cette fois-ci, ébahie. «Je m'en vais», a-t-il répété. «Je vous laisse. Quelque chose a été détecté chez moi. Et comme il n'y a personne chez moi puisque je suis là. Je pense qu'il faut que je me bouge. Je vous embrasse». Tout ça dans les cinq dernières minutes de l'émission. Messieurs, on s'en souviendra!
Source: Le Figaro
