Top 8 des bases militaires les plus secrètes du monde (à notre connaissance)
Je vous vois venir, et je vous arrête tout de suite : oui, vous avez raison. Si moi, Marie de Topito, j’ai réussi à trouver ces bases, c’est clairement qu’elles ne sont pas si secrètes que ça ! En fait, on va plus parler de ces bases militaires qui, bien qu’on en connaisse l’existence, restent mystérieuses. C’est pas ultra-rassurant et un minimum anxiogène. Je préfère prévenir.
La Zone 51 (USA)
Un secret pas si secret : les USA tout entier savent que la Zone 51 se trouve dans le Nevada, 160 km au nord-ouest de Las Vegas. Ça fait beaucoup d’infos, pour un lieu secret, non ? En réalité, si on sait où se trouve la base, tout ce qui se passe dedans relève du mystère et alimente bien des fantasmes. Dans les années 80, une émission met dans la tête des fans de paranormal que cette base abrite le vaisseau spatial de Roswell, le prétendu alien écrasé sur la Terre en 1947. Il y a quand même plus de chance que ce soit simplement un lieu de test pour les avions espions américains, non ?
Kapustin Yar (Russie)
C’est l’équivalent russe de la Zone 51. Ce cosmodrome est une « base de lancement de fusées des troupes des missiles stratégiques de la fédération de Russie ». Ouais, c’est un peu long comme appellation. Tout comme la Zone 51, le lieu est entouré de mystères et suscite bien des fantasmes. Certains pensent que la base est avant tout souterraine, mais personne n’a jamais pu dire combien cette partie est grande ou non. Tout est secret, même la superficie.
Porton Down (Royaume-Uni)
La zone gouvernementale de recherche militaire abrite notamment le » Defence Science and Technology Laboratory ». Il s’agit de l’un des établissements gouvernementaux les plus secrets du pays en termes de recherche militaire, qui serait notamment spécialisé dans la défense contre les armements chimiques.
Le Camp Century (Groenland)
Cette base militaire américaine a été construite au Groenland à la fin des années 1950, dans un contexte de Guerre Froide, puis abandonnée au milieu des années 1960. Une fois laissée à l’abandon, elle a fini enfouie sous la glace. Aujourd’hui, elle n’est plus à l’endroit où elle a été laissée : la base toute entière a dérivé de plusieurs centaines de mètres ! Selon les scientifiques, et à cause de la fonte des glaces, la base pourrait bien réapparaitre d’ici à 2100. Contrairement à ce que vous pensez : non, ça ne serait pas fun. La base pourrait encore contenir 200 000 litres de fuel et des produits chimiques particulièrement dangereux, venus des transformateurs et générateurs. Ça ne fait pas rêver.
Crédits photo (Domaine Public) : US Army
La base aérienne de Gjader (Albanie)
Bien qu’elle ne soit plus en activité aujourd’hui, cette base avait tout de la parfaite base ultra-confidentielle : creusée dans le flanc d’une colline, son entrée, dissimulée derrière un impressionnant portail d’acier, était presque invisible. Derrière ce lourd portail : 600 mètres de tunnel, et des avions par dizaines. Pour y atterrir, ils devaient d’ailleurs longer le flanc des montagnes.
Pine Gap (Australie)
Située au Sud-Ouest d’Alice Springs, cette base est conjointement gérée par l’Australie et les États-Unis. On sait seulement qu’environ 800 personnes y sont employées, et que parmi eux, il y a surtout des membres de la CIA et de la NSA. On pense que le lieu est majoritairement souterrain.
(Source)
Mejgorié (Russie)
Dans la république de Bachkirie, Mejgorié est ce qu’on appelle « une ville fermée ». En gros, on y rentre pas, à moins d’avoir une autorisation bien spéciale. On ne sait presque rien de ce lieu, si ce n’est qu’il a été fondé en 1979 et qu’il détiendrait un immense complexe souterrain de près de 1000 km² de superficie. Qu’est-ce qui se passe là-dessous ? Bonne question.
Oak Ridge, ville secrète américaine
Elle a été construite en 1942, dans le Tennessee, et dans le cadre du projet Manhattan. Autrement dit : Oak Ridge a été bâtie pour produire la première bombe atomique de la Seconde Guerre mondiale. Si son existence a été révélée à la fin de la guerre, le laboratoire de la ville est toujours actif aujourd’hui pour les recherches nucléaires.
Source: Topito