Pénuries de médicaments : découvrez les 447 produits "essentiels" que le gouvernement veut préserver des ruptures
Franceinfo publie un moteur de recherche pour vous permettre de savoir si les molécules utilisées pour vos traitements feront désormais l'objet d'une "vigilance accrue" en matière de stocks de la part du ministère de la Santé.
"C'est notre trésor à protéger." Le ministre de la Santé, François Braun, a dévoilé, mardi 13 juin, les 447 médicaments "essentiels" dont l'approvisionnement sera soumis à "une vigilance accrue". Espérant ainsi "détecter le moindre signal de tension" et "prévenir la rupture" de stock, l'exécutif entend répondre à la "très forte augmentation du nombre de ruptures et de risques de ruptures de médicaments" observée ces dernières années, selon le ministre, interrogé par Le Parisien.
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Les produits retenus dans cette liste présentent une importance particulière liée à "leur fréquence d'utilisation", au "niveau de gravité" causé par une éventuelle pénurie ou à leur place dans les politiques de vaccination, de santé sexuelle et de lutte contre les addictions. Les industriels "devront avoir quatre mois de stocks pour ces médicaments", prévient François Braun, évoquant de possibles "pénalités" en cas de non-respect de leurs obligations.
"Sécuriser les chaînes d'approvisionnement"
Sur ces 450 médicaments, "on n'a pas le droit d'avoir de faiblesses", a martelé Emmanuel Macron, mardi, appelant à "sécuriser nos chaînes" d'approvisionnement. Une "liste cœur" de 50 médicaments "essentiels" fera même l'objet d'une obligation de "relocaliser" la production, du fait d'une trop forte "dépendance aux importations extra-européennes", a précisé le chef de l'Etat.
Paracétamol, amoxicilline, ou encore misoprostol : les médicaments que vous utilisez figurent-ils parmi les molécules placées sous surveillance ? Pour le savoir, tapez le nom de celles qui sont à la base de votre traitement dans notre moteur de recherche ci-dessous ou parcourez les pages de notre tableau. La liste, qui sera actualisée chaque année, est également disponible au format PDF sur le site du ministère de la Santé.
Source: franceinfo
