Boris Johnson a bien menti sur le Partygate conclut l’enquête, il dénonce un " assassinat politique "

June 15, 2023
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Bloomberg / Bloomberg via Getty Images Bloomberg / Bloomberg via Getty Images

ROYAUME-UNI - La fête est bien finie pour Boris Johnson. L’ancien Premier ministre britannique est mis à mal par les conclusions accablantes d’une enquête parlementaire sur le Partygate. Le conservateur a « délibérément trompé » le Parlement britannique, concluent les investigations dévoilées ce jeudi 15 juin.

De quoi faire sortir de ses gonds l’intéressé. Dans un communiqué Boris Johnson dénonce une volonté d’« assassinat politique » et un « ultime coup de poignard » de la part du comité.

« La commission n’a pas trouvé la moindre preuve », a-t-il ajouté dans ce texte extrêmement agressif et outré contre les conclusions « de malade » de la commission.

Cette dernière va d’ailleurs plus loin que le simple « mensonge ». Le rapport estime que le prédécesseur de Rishi Sunak et Liz Truss, s’est rendu complice d’une campagne d’intimidations contre le comité. Le texte précise qu’il aurait recommandé 90 jours de suspension si Boris Johnson n’avait pas claqué la porte - par anticipation ?- cette semaine. Une sanction très sévère, mais qui en l’occurrence est sans effet.

Johnson bientôt privé d’accès aux Commons ?

L’ex-dirigeant conservateur, qui s’apprête à fêter ses 59 ans, avait été notifié la semaine dernière des conclusions accablantes de ces 14 mois d’enquête sur les fêtes à Downing Street pendant les confinements anti-Covid.

Le document, qui doit être encore soumis au vote des députés, demande néanmoins que soit retiré son accès aux locaux du Parlement, généralement accordé aux anciens Premiers ministres.

Un an après sa démission de Downing Street, où il aura passé trois ans émaillés de scandales, son départ fracassant empêche tout retour au pouvoir de l’ex-journaliste et maire de Londres, en attendant une éventuelle réélection aux législatives prévues l’année prochaine.

S’il reste au centre de l’attention politico-médiatique, sa capacité de nuisance réelle reste incertaine : ni ses tentatives de retour au pouvoir ni celles de mener des frondes contre le gouvernement sur certains projets n’ont abouti depuis un an.

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Source: Le HuffPost