Handball : défait par Kielce, le PSG éliminé en demi-finale de la Ligue des champions
Le gardien Andreas Wolff face au Français Mathieu Grebille, lors de la demi-finale du Final Four entre Kielce et le PSG, à Cologne (Allemagne), le 17 jun 2023. MARIUS BECKER / AP
Encore raté ! Décidément, la Ligue des champions, la compétition de club la plus prestigieuse en handball, ne sourit pas au Paris Saint-Germain. Lors de la demi-finale, qui s’est disputée, samedi 17 juin, à la Lanxess Arena de Cologne, en Allemagne, les Parisiens se sont inclinés (24-25) face à Kielce, le champion de Pologne.
Depuis son rachat par Qatar Sports Investments (QSI) en 2012, les Parisiens courent après un premier sacre européen. S’ils se sont qualifiés six fois pour la finale du Final four à Cologne, ils se sont hissés une seule fois en finale de cette compétition, en 2017, battus par le club macédonien du Vardar Skopje.
En l’absence de Nikola Karabatic, qui soigne toujours sa pubalgie, le PSG ne partait pas favori dans cette rencontre. Pendant vingt minutes, le PSG a pourtant fait la course en tête, menant d’un ou deux buts. Le Néerlandais Luc Steins, le meneur de poche du PSG (1,73 m), a réalisé une première période brillante, trouvant souvent le colosse letton Dainis Kristopans (2,15 m), qui a imposé sa puissance devant les buts.
Dans cette rencontre très serrée, les gardiens ont souvent pris l’ascendant sur les tireurs. A ce jeu, le gardien de Kielce, l’international allemand Andreas Wolff, s’est montré un petit peu plus efficace que son homologue, le Suédois Andreas Miroslav Palicka, dans les cages du PSG.
Kielce a progressivement pris l’ascendant en fin de première période, notamment grâce à la performance de haute volée de l’Espagnol Alex Dujshebaev, fils de l’entraîneur de Kielce, Talant Dujshebaev. Les Parisiens ont eu beaucoup de mal à contrecarrer sa relation avec le pivot français Nicolas Tournat. Côté parisien, le Serbe Petar Nenadic, après de bons débuts, s’est vite éteint.
Stérilité offensive
A la pause, les hommes de l’entraîneur espagnol Raul Gonzalez regagnaient les vestiaires avec deux buts de retard (14-16). A son retour sur le parquet, le PSG restait neuf minutes sans marquer. Handicapé depuis deux semaines par une double fracture à la main, l’arrière gauche international Elohim Prandi se démenait à la pointe de l’attaque parisienne, mais le gardien Andreas Wolff, qui a disputé toute la rencontre, veillait au grain.
Malgré leur stérilité offensive, les Parisiens, au courage, parvenaient malgré tout à recoller au score (21-21) à douze minutes de la fin. Deux minutes plus tard, Luc Steins commettait une grosse faute sur Arkadiusz Moryto, qui lui valait deux minutes d’exclusion. Les Parisiens n’allaient pas sans remettre. Deux nouveaux arrêts décisifs d’Andreas Wolff dans la dernière minute sonnaient le glas des derniers espoirs du PSG.
Comme en 2022, Kielce atteint la finale du Final Four. Le club polonais retrouvera demain en finale Magdebourg. Dans l’autre demi-finale, le club allemand a créé la surprise en battant Barcelone, le double tenant du titre, aux tirs au but.
Les trois stars françaises, Melvyn Richardson, Dika Mem et Ludovic Fabregas, ont raté leur jet à sept mètres pour le Barça. C’était le dernier match de Fabregas avec Barcelone. Il jouera la saison prochaine à Veszprém, en Hongrie. Si Magdebourg l’emporte demain, ce serait une grande première car le club allemand n’a jamais été champion d’Europe. Le PSG, lui, disputera donc le match pour la troisième place face à Barcelone.
Source: Le Monde
