OM : Marcelo Gallardo ne viendra pas. Nos explications
C’est l’épilogue d’un feuilleton éprouvant pour les nerfs des supporters de l’OM, mais aussi ceux des dirigeants olympiens. Après s’être tournés autour durant plusieurs jours sans concrétiser, Marcelo Gallardo et le club marseillais ont rompu les négociations. C’est terminé : l’ancien meneur de jeu de l’AS Monaco ne prendra pas la suite d’Igor Tudor, démissionnaire le 1er juin, moins d’un an après son arrivée.
Dans le camp marseillais, on n’était initialement pas pressé de remplacer le Croate et on ne voulait surtout pas se tromper. On a donc pris soin d’analyser de nombreuses candidatures. Le président Pablo Longoria et le directeur du football Javier Ribalta ont ainsi multiplié les entretiens, en visioconférence pour la plupart. Du côté de l’ex-coach de River Plate, on retrouvait la même envie de temporiser et d’analyser la situation avant de s’engager.
Des crispations depuis mercredi
Après des premiers échanges prometteurs, le flottement a commencé à se faire sentir en milieu de semaine. "El Muneco" ("La Poupée") et le tandem espagnol de l’OM ont donc fini par dire stop. Pour quelles raisons ? Le frein concernant un nombre trop élevé de personnes présentes au sein de son staff n’avait, de source olympienne, jamais existé. La volonté du quadragénaire (47 ans) de s’impliquer dans le choix des joueurs et la constitution de l’effectif ne posait pas non plus de problème à l’état-major de la maison ciel et blanc, conscient qu’il faut toujours un consensus à ce niveau avec le coach en place.
Alors, que s’est-il passé ? Les médias sud-américains avancent depuis cette nuit que Marcelo Gallardo a lui-même fait le choix de refuser l’offre marseillaise. La réalité paraît un poil plus complexe : depuis le jour (mercredi) où Pablo Longoria et Javier Ribalta ont fait savoir qu’ils attendaient une réponse dans les 24 heures, le climat s’est alourdi, tout le monde s’est crispé et la friture a commencé à se faire sentir sur la ligne. Jusqu’à ce que les deux camps se rendent à l’évidence : leur position était désormais trop éloignée pour qu’ils se rabibochent.
Paulo Fonseca, Marcelino ou un autre candidat inattendu ?
En parallèle du dossier de l’Argentin, les deux Espagnols ont, de toute façon, étudié minutieusement d’autres pistes, dont celle menant au Portugais du Losc Paulo Fonseca, qui apparaît ce matin comme l’une des plus plausibles, avec celle de leur compatriote Marcelino (libre) qui serait, lui, le choix le plus simple dans la mesure où il est un intime de Longoria. Vendredi, l’un des candidats avait pris un peu d’avance sur les autres. Mais on ne sait pas s’il s’agissait du Lillois, de l’ex-technicien de Valence, ou, plus vraisemblablement, d’un troisième entraîneur, dont le nom n’a pas encore filtré...
D’autres dossiers, évoqués dans les médias, n’ont en revanche jamais été dans les tuyaux, à l’image de ceux de l’Italien Fabio Grosso (ex-Frosinone), du Portugais Ruben Amorim (Sporting) ou du Croate Ivan Juric (Torino). Quant à l’option Andoni Iraola (Rayo Vallecano), elle a vite été zappée.
La saga de l’été concernant l’identité du successeur d’Igor Tudor continue donc. Mais, alors que le mercato a déjà démarré et que la reprise de l’entraînement est dans deux semaines, le temps commence à presser...
Source: La Provence