Unibail-Rodamco-Westfield : un désendettement trop lent
Des centres commerciaux haut de gamme.(© Wesfield/hansonimages)
Le géant des grands centres commerciaux peine à sortir des États-Unis. La présence de Xavier Niel à son tour de table entretient la spéculation.
Son actualité : Unibail , né en 1968 dans le giron du groupe bancaire Worms & Cie, a été initialement créé pour gérer du crédit-bail immobilier. Fort de 78 centres commerciaux – dont une cinquantaine très en haut du panier –, de 10 immeubles de bureaux et de 10 sites de congrès et d'expositions emblématiques (Paris Expo Porte de Versailles...), le groupe profite à fond de la reprise économique.
Léon Bressler, PDG de 1992 à 2006, père de l’Unibail moderne, avait réorienté le groupe vers les centres commerciaux et les bureaux, en s’inspirant du concept anglo-saxon de «mall», qui transforme le centre commercial en lieu de flâneries et d’achats plaisirs. La crise du Covid passée, l’appétit de consommation est revenu et les chiffres d’affaires et les loyers des commerçants dépassent à présent les niveaux de 2019. Des impayés sont comblés. Le résultat opérationnel a progressé de 30% l’an dernier et l’année 2023 a bien démarré.
Mais tout n’est pas réglé. «La situation financière du groupe reste très incertaine, car elle est tributaire de la bonne exécution du plan de cession», souligne David Poulet, gérant chez Amiral Gestion.
La direction ne se prononce ni sur le remboursement des titres hybrides (mi-dette/mi-capital) dont la première échéance approche (25 octobre prochain) ni sur la reprise d'un dividende en 2024 au titre de
Source: Boursorama