Soudan: le jeu trouble de Wagner en soutien du général Hemedti
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DÉCRYPTAGE - Alors que Moscou s’habille de neutralité, Wagner est trop lié à Hemedti pour couper les ponts.
Le Soudan s’enfonce dans une sale guerre entre le général Abdel Fattah al-Burhan, président de facto du pays, et son ancien numéro deux, le général Mohammed Hamdan Dagalo, dit «Hemedti», à la tête de la puissante milice des Rapid Support Forces (RSF). Les pays voisins qui assistent à ce drame sanglant, né simplement de la haine entre ces deux officiers, tentent de pousser une médiation.
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Dans ce concert, la Russie et le groupe Wagner jouent une partition à part et complexe. «Les Russes, comme tous les acteurs, ont des intérêts extrêmement contradictoires», souligne Anne-Laure Mahé, chercheuse à la London School of Economics.
La Russie «officielle» se tient, au moins dans le discours, à équidistance des deux protagonistes, et évite de trancher pour ne pas tout perdre. Le Soudan est, de fait, un pion important dans la reconquête de l’Afrique lancée par le Kremlin au cours des dernières années.
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Source: Le Figaro
