À Lyon, une campagne de pub sauvage anti-IVG sur les Vélo’v condamnée par le maire et les élus locaux

June 19, 2023
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Twitter Pierre Olivier Twitter Pierre Olivier

POLITIQUE - Après Paris, c’est au tour de Lyon. Dans la nuit de dimanche 18 à lundi 19 juin, les Velov de la ville ont été la cible d’une campagne sauvage anti-avortement. Comme à Paris en mai, l’opération est largement dénoncée par les responsables politiques.

Le maire (EELV) de Lyon Grégory Doucet a ainsi rapidement condamné sur Twitter cette « campagne ignoble ». Des mesures sont d’ores et déjà mises en place pour retirer les stickers. L’Obs révèle d’ailleurs que la métropole a la ferme intention de porter plainte.

Des affiches ont été collées à l’arrière des vélos en libre-service, portant l’inscription « Et si vous l’aviez laissé vivre ? ». Le texte est accompagné d’illustrations où l’on voit un embryon devenir un enfant s’amusant sur son vélo. Il s’agit des mêmes autocollants que ceux qui avaient été déployés sur les Vélib’ de Paris. Derrière ces deux opérations, une seule responsable : l’association anti-IVG des Survivants.

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Le président de la métropole lyonnaise, Bruno Bernard, a également pris la parole pour la qualifier d’« abjecte ». Côté Républicains, Pierre Olivier, maire du deuxième arrondissement, a lui aussi déclaré une opération « inacceptable ».

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L’importance de constitutionnaliser l’IVG

Les défenseurs des droits des femmes profitent de la médiatisation de cette opération pour rappeler l’importance de constitutionnaliser le droit à l’IVG. « Il est temps de mettre l’#IVGDansLaConstitution » presse sur Twitter Gautier Chapuis, adjoint du maire Grégory Doucet.

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À la suite de la décision défavorable au droit à l’avortement de la Cour suprême américaine, l’Assemblée Nationale s’était accordée pour inclure ce droit à la Constitution française afin de le garantir.

Mais malgré l’accord trouvé par les députés, rien n’est joué car Emmanuel Macron a inclus la mesure dans un projet de loi de révision constitutionnelle. Cette mesure sur l’IVG se retrouve alors aux côtés d’autres propositions qui ne font pas autant l’unanimité, et qui pourraient donc compliquer sa potentielle adoption.

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Source: Le HuffPost