Titanic : après la disparition d’un sous-marin OceanGate, l’Ifremer envoie un navire et un robot sur place
BERTRAND LANGLOIS / AFP BERTRAND LANGLOIS / AFP
INTERNATIONAL - Paris participe à l’effort de recherche. L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a dérouté son navire Atalante, équipé d’un robot sous-marin pour grande profondeur, vers le site de l’Atlantique Nord où a disparu un sous-marin visitant l’épave du Titanic, a annoncé ce mardi 20 juin le secrétaire d’État chargé de la Mer.
L’Atalante, en mission, devrait arriver sur la zone mercredi vers 20 h 00 (heure française), selon Hervé Berville, avant que des opérateurs dépêchés depuis Toulon fassent plonger le robot Victor 6000 vers l’épave, qui se trouve à près de 4 000 mètres de fonds.
Le sous-marin américain d’exploration Titan a disparu depuis sa plongée dimanche dans l’Atlantique Nord pour une visite de l’épave du Titanic. Il compte cinq membres d’équipage et dispose d’une autonomie théorique de 96 heures en plongée.
Le Français Paul-Henri Nargeolet, ancien sous-marinier devenu spécialiste de la plongée à grande profondeur et passionné d’archéologie maritime, se trouve à bord du submersible. En 1986, il était devenu responsable des sous-marins d’intervention profonde de l’Ifremer.
Arrivée au Canada prévue mercredi matin
Qualifié d’« engin-phare de l’intervention sous-marine » par l’Ifremer, Victor 6000 est un robot télé-opéré depuis l’Atalante, à l’aide d’un cordon ombilical atteignant huit kilomètres. Il est qualifié pour travailler dans les grands fonds jusqu’à 6 000 mètres, avec une batterie d’équipements d’observation et de manipulations et prélèvements de sédiments ou de faune.
« Le dispositif va se poursuivre en lien avec le centre de coordination de l’Otan et nous sommes en lien avec les autorités américaines », a indiqué Hervé Berville, en précisant que les opérateurs du robot avaient quitté Toulon et arriveraient à Terre-Neuve au Canada, dès mercredi matin, heure française, avant de rejoindre l’Atalante.
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) est sous la double tutelle des ministères de la Mer et de la Recherche.
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Source: Le HuffPost