Les Grizzlies officiellement éliminés des Playoffs
Après avoir terminé deuxièmes de l’Ouest en saison régulière, les Grizzlies sont tombés sur des Lakers en pleine bourre au premier tour des Playoffs. Et ils n’ont pas survécu. Pas aidé par les blessures, Memphis est tombé en six matchs, prenant une véritable claque lors du Game 6 de cette nuit à Los Angeles. Direction Cancun pour la bande de Ja Morant !
“I’m fine in the West.”
Voilà ce qu’avait déclaré Morant il y a quatre mois au moment d’évaluer les chances des Grizzlies en Playoffs. Nous ne sommes même pas encore en mai, et Memphis est déjà en vacances. Morale de l’histoire : parfois il vaut mieux se taire.
Parler, les Grizzlies n’ont jamais vraiment arrêté, Dillon Brooks n’hésitant pas à aller chercher LeBron James avant et pendant la série du premier tour face aux Lakers. Là encore, ça s’est retourné contre les Grizz, qui sont donc tombés en six manches face à l’équipe de la Cité des Anges.
Alors bien sûr, on peut pointer du doigt les blessures :
quand vous êtes privés de Brandon Clarke et Steven Adams au moment d’affronter le monstre Anthony Davis dans la raquette, ça fait mal ;
Quand Ja Morant se fracasse la main au sol dès le Game 1, ça pèse ;
Et quand vous avez Luke Kennard qui se blesse à l’épaule alors que vous êtes déjà en manque de shooting, c’est dur.
Mais au final, on a quand même du mal à trouver des excuses à ces Grizzlies, qui sont passés cette saison “de jeune équipe hyper kiffante qui monte à l’Ouest” à “équipe faisant preuve de suffisance voire même d’arrogance”. Incapables d’assumer leurs propos, incapables d’être compétitifs à l’extérieur, les Grizz ont un fait un pas en arrière cette année, saison marquée en plus par les affaires extra-sportives entourant Morant.
Clairement, le moment est venu pour les hommes de Taylor Jenkins de se remettre en question, et il sera d’ailleurs intéressant de voir quels mouvements seront réalisés cet été pour tenter de combler les lacunes démontrées face aux Lakers. On pense notamment à la situation entourant Dillon Brooks, lui qui sera agent libre restrictif dans quelques semaines.
Au final, peut-être que c’est le reality check qu’il fallait aux Grizzlies pour prendre conscience que rien ne leur sera donné, aussi talentueux qu’ils soient. Parfois, ça passe par ce genre d’expérience douloureuse, à eux de l’utiliser pour grandir.
Source: TrashTalk
