Twitter : Elon Musk veut sanctionner les utilisateurs qui emploient ce mot
Elon Musk, éminent homme d'affaires aux lubies pour le moins atypiques, a récemment racheté Twitter pour 44 milliards de dollars. Seulement, depuis cette acquisition, le réseau est plus que jamais gangrené par des messages haineux. Justement, le PDG de Tesla s'est récemment épanché sur de potentielles sanctions, et envoie un message clair à ceux qui emploient un terme bien spécifique...
Elon Musk, le vrai du faux
Dans une toute récente interview donnée à la journaliste phare de France 2, Anne-Sophie Lapix, Elon Musk a assuré que, depuis son intronisation, les discours de haine avaient chuté de "20 à 40 %". Une affirmation que l'intervieweuse a rapidement démontée, études à l'appui. Cette dernière a d'ailleurs cuisiné le businessman sur le départ de nombreux annonceurs, justement liés à cette prolifération, mais aussi à d'autres données, telles que le retour de personnes bannies.
Si deux camps s'affrontent donc, la dernière idée en date de Musk risque de faire jaser. Aujourd'hui, dans une réponse à un internaute via son compte Twitter, le milliardaire a affirmé vouloir partir en croisade contre les utilisateurs du terme cis (cisgenre). Selon le Larousse, ce mot désigne "une personne dont l'identité de genre est en adéquation avec le sexe assigné à sa naissance".
Un terme injurieux ?
À l'origine, un membre répondant au nom de James Esses a fait savoir que, suite à un post dans lequel il annonçait rejeter l'emploi de "cis", notamment à son égard, il a reçu de nombreux messages d'activistes, qui s'amusaient justement à le qualifier de la sorte. Elon Musk s'est saisi de son propre compte pour écrire à l'internaute, affirmant que tout cas de harcèlement mènerait bientôt à des suspensions temporaires (dans le meilleur des cas). Plus, il assène que les mots "cis" et "cisgenre" sont "considérés comme des insultes sur cette plateforme".
Malgré cette sortie agacée, nos confrères de BFMTV attestent que, pour le moment, la dénomination ne figure nullement dans la politique de modération de Twitter. Alors, provoc ou juste une question de temps ? Cette histoire donne, aussi, l'occasion de regretter que d'autres termes, bien plus problématiques, ne soient pas plus souvent condamnés...
Source: Hitek.fr