NBA - Victor Wembanyama n'est pas seul, Bilal Coulibaly et les autres Bleus qui peuvent marquer la draft
Si Victor Wembanyama attire forcément tous les regards alors qu'il devrait être appelé en premier, Wemby n'est pas la seule raison qui fera de cette draft NBA 2023 une cuvée historique pour le basket tricolore. Son coéquipier chez les Mets Bilal Coulibaly, qui a également les honneurs de la "Green Room", est aussi évoqué très haut. Mais ce n'est pas fini. Rayan Rupert ou encore Sidy Cissoko sont également pressentis pour être retenus au premier tour.
On le sait déjà depuis des mois, cette draft 2023 sera historique pour la France. C'est une certitude. Le basket tricolore a pourtant vu de nombreux membres issus de son sein briller sur les lattes de la NBA. De Tony Parker à Boris Diaw en passant par Rudy Gobert, Nicolas Batum ou encore Evan Fournier, le contingent français outre-Atlantique n'a eu de cesse ces dernières années de s'illustrer, de s'agrandir et d'étonner. Cette fois, un nouveau cap va pourtant être franchi avec Victor Wembanyama, qui devrait devenir le premier Français drafté à la première place.
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Mais si Wemby attire les regards, il ne sera pas le seul Tricolore à faire parler de lui ce jeudi soir. Son coéquipier à Boulogne-Levallois cette saison, Bilal Coulibaly, devrait aussi être à l'honneur. Et alors que Nadir Hifi est lui pressenti pour être retenu au second tour de cette draft NBA après sa superbe saison au Portel, Sidy Cissoko et Rayan Rupert sont également annoncés en fin de premier tour par certains sites spécialisés. Ce qui serait alors une première pour la France, qui n'a jamais "placé" plus de deux représentants au premier tour lors d'une même draft (ndlr : Mickaël Piétrus et Boris Diaw en 2003, Johan Petro et Ian Mahinmi en 2005, Alexis Ajinça et Nicolas Batum en 2008, Rudy Gobert et Livio Jean-Charles en 2013 et Guerschon Yabusele et Timothé Luwawu-Cabarrot en 2016).
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Bilal Coulibaly, l'autre grosse cote bleue
Dans le sillage de Victor Wembanyama, l'autre attraction de cette sélection de joueurs côté "Bleu", est Bilal Coulibaly. Coéquipier de Wemby à Boulogne-Levallois cette saison, l'ailier de 18 ans (1,99 m) ne cesse de voir sa cote monter depuis des semaines. "Bilal Coulibaly est un joueur pour qui les franchises ont de plus en plus d’intérêt”, a résumé cette semaine Jonathan Givony, le spécialiste de la draft chez ESPN. Il faut dire que l'autre protégé de Vincent Collet aux Mets a su surfer au maximum sur la "hype Wembanyama".
Profitant de cette mise en lumière inédite pour une équipe française dont les droits ont été achetés pour la NBA en début de saison pour permettre au public américain de découvrir en avant-première Wembanyama, Bilal Coulibaly a su saisir cette opportunité unique pour se mettre en avant. Par sa science déjà de la défense, où il brille avec ses longs bras. Mais au fil de la saison, il a aussi et peut-être surtout semblé passer des caps sous les ordres de Vincent Collet, qui lui a toujours fait confiance. Son explosivité, sa vitesse, sa fiabilité à trois points (45.2% cette saison) et sa progression offensive permanente) match après match cette saison ont conquis de nombreux observateurs.
Alors que son profil athlétique intriguait déjà il y a quelques mois même si ses stats de la saison ne sont pas forcément ronflantes (5 pts, 3.1 rbds de moyenne), ses playoffs solides en BetClic Elite avec les Mets, finalistes malheureux contre Monaco, ont ainsi achevé de séduire tout le monde. Malgré la pression de l'enjeu, il a fini avec 8.8 points avec un joli 51.6% aux tirs, 3.2 rebonds et 1.3 interceptions en 10 rencontres de playoffs.
Depuis, sa cote ne fait que monter en flèche, aidée encore un peu plus par son "pote" Wembanyama qui se charge de faire sa promo sur ses réseaux sociaux. Sélectionné avec son compatriote parmi les dix-neuf invités de la "green room" le soir de la draft, Coulibaly se sait attendu. Et il est régulièrement annoncé en fin de Top 10 par les sites spécialisés. Deux Français dans les 15 premiers, ce serait déjà une première pour la France. Alors deux dans le Top 10 !
Sidy Cissoko, l'option G League Ignite a-t-elle été payante ?
Il est moins connu des amateurs du basket hexagonal. Sans surprise car Sidy Cissoko a lancé sa carrière loin des parquets de Pro A ou de Pro B. Parti très jeune au Saski Baskonia dans le Pays basque espagnol, il a rejoint l'été dernier la formation G League Ignite, une équipe affiliée à la NBA G League. Dans l'anti-chambre de la NBA, il a marqué les esprits du haut de ses 19 ans avec quelques perfs de choix. Sélectionné pour le Rising Stars Challenge du NBA All-Star Game 2023, cet ailier puissant (1m98) a fini l'année à 12.8 points, 2.9 rebonds et 3.3 passes. De quoi l'annoncer en fin du premier tour.
Rayan Rupert, des Antipodes au premier tour
Le fils de l'ancien international parti trop tôt – Thierry – et frère d'Iliana a lui aussi des chances d'être retenu au premier tour. Si les projections l'annoncent un peu plus bas ces dernières semaines qu'il y a encore quelques mois où il était pressenti dans les 15 premiers, Rayan Rupert reste très apprécié des scouts NBA. L'ancien de l'INSEP a montré cette saison sa capacité à jouer contre des pros en Nouvelle-Zélande qu'il a rejoint à sa sortie du centre fédéral. Gros travailleur, l'arrière des Breakers (1m99) a tourné à 5.9 points et 2.1 rebonds en NBL, où il a échoué en finale avec sa franchise. Invité à la dernière minute aussi à la Green Room, il devrait partir entre la 20e place et le début du deuxième tour.
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Source: Eurosport FR