"Certains n'ont pas levé les yeux": ils continuent de travailler à côté du cadavre de leur collègue
L'affaire a pris une grande ampleur ces dernières heures en Espagne. Ce lundi, Inma s'effondre à son poste de travail au sein d'un centre d'appels de Madrid, victime d'un malaise cardiaque.
Malgré l'intervention rapide des secours, la femme de 57 ans décède sous les yeux de ses collègues. Certains, sous le choc, se lèvent et demandent à rentrer à leur domicile. Un souhait refusé par la hiérarchie, leur travail étant jugé "essentiel".
"Certains n'ont pas levé les yeux"
Mais pour d'autres employés, la réaction est tout aussi déstabilisante. "Certains n'ont pas levé les yeux", rapportent des membres d'un syndicat. Et c'est là que le fait divers tourne à la polémique.
Car si une responsable du groupe Konecta, une heure après le drame, arrive sur place et ordonne finalement aux employés de quitter les lieux, d'autres ont continué à travailler.
Selon des témoignages, quatre employés seraient restés plus de deux heures à travailler en présence du cadavre de leur collègue.
"Personne n'a été forcé de travailler à côté du cadavre"
Interrogé, un porte-parole de Konecta a assuré que "personne n’a été forcé de travailler à côté du cadavre".
Les syndicats, eux, ont une autre vision de ce tragique fait divers. Selon eux, des employés ont continué à travailler "par inertie, habitués à un système de travail automatisé et déshumanisé où l’option instinctive est de continuer à prendre les appels".
Source: Nice matin