Qu’est-ce que l’Aïd el-Kébir, qui sera célébré le 28 juin ?
Selon L’Internaute , l’Aïd el-Kébir est célébré à la fin du hajj, pèlerinage islamique qui se déroule à La Mecque . Lors de cette fête, un animal, très souvent un mouton, une chèvre, ou un veau, est sacrifié, d’où le fait que cet événement soit aussi appelé « fête du sacrifice ».
Mais quel en est le principe ? Et à quoi ces célébrations servent-elles ?
L’Aïd el-Kébir, aussi appelé Aïd al-Adha, « commémore l’œuvre et le sacrifice du Prophète Abraham (Ibrahim) et de son fils Ismaïl touchés par la Miséricorde divine à la suite d’une épreuve manifeste », selon le CFCM. Il est précédé d’un jour de jeûne, appelé le jour de Arafat. Il s’agit, avec le Ramadan, de la fête la plus importante du culte musulman.
L’Internaute rappelle qu’il s’agit pour les musulmans de commémorer un épisode du Coran dans lequel Dieu ordonne à Abraham de sacrifier son fils. Le garçon est épargné grâce à l’ange Gabriel, qui l’a remplacé par un mouton juste avant le moment fatidique. Selon le culte musulman, la foi d’Ibrahim envers son Dieu a été honorée par la survie de son jeune fils.
100 000 moutons seraient sacrifiés en France durant les trois jours de festivités, selon le ministère de l’Agriculture.
Des prières sont également assurées pendant l’Aïd, deux auront d’ailleurs lieu à la Grande mosquée de Paris.
Le premier jour des célébrations, durant lequel se déroule le sacrifice, est le plus important pour les musulmans, car il marque la fin du pèlerinage à La Mecque.
Depuis toujours, le sacrifice du mouton est un moment très important de la célébration. Certaines familles passent par des abattoirs certifiés, ou préfèrent acheter leur viande, tuée selon la tradition, chez des bouchers spécialisés. La question du bien-être animal revient chaque année lors de cette période de fêtes. Selon la tradition, le chef de famille est chargé de tuer l’animal en le vidant de son sang, sans l’assommer. Il est ensuite d’usage de partager la viande en trois : pour la famille, pour les proches, et pour les pauvres.
Source: L'Union