Incidents avant un match de Coupe d’Afrique au Maroc, une femme est morte
La confusion et la cohue régnaient, samedi soir aux abords du complexe sportif Mohammed V avant le match qui devait opposer l’équipe du Raja Casablanca à l’équipe égyptienne Al Ahly lors du match retour des quarts de finale de la Ligue des champions de la Coupe d’Afrique de football (CAF).
Plusieurs groupes de supporters du Raja, en surnombre, n’ont pas pu accéder au stade « alors qu’ils avaient des billets ». En même temps, beaucoup de spectateurs ont pu pénétrer dans le stade sans billet.
Alors que le site spécialisé « elbotola.com » a dénoncé une « organisation scandaleuse », cette situation a provoqué des mouvements de foule autour du stade. Le site sportif, almountakhab, ainsi que des témoins, ont évoqué des « affrontements entre des supporters et les forces de l’ordre au moment de l’ouverture des portes du stade ».
Dans ce contexte, « une supportrice de l’équipe du Raja Casablanca, âgée de 29 ans, est décédée alors qu’elle se trouvait aux alentours du complexe », a annoncé la préfecture de Casablanca. Selon une source officielle, la jeune femme a été victime « d’un malaise » et est décédée à l’hôpital. Une enquête a été ouverte par les autorités sous la supervision du parquet local.
Bagarre générale
À la fin de la rencontre qui s’est soldée par un match nul 0 à 0, une bagarre générale, marquée notamment par des jets de bouteilles, a aussi éclaté dans une tribune entre bandes rivales d’ultras du Raja. Les policiers ont dû intervenir dans les gradins pour faire cesser les affrontements mais des heurts ont ensuite eu lieu dans les rues avoisinantes, d’après des témoins.
Les actes de violences sont récurrents entre groupes de supporters marocains. La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a fait état à plusieurs reprises ces derniers mois d’arrestations pour des violences survenus dans des stades au Maroc. La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a par ailleurs indiqué avoir sanctionné plusieurs clubs, allant de simples amendes à des matchs sans public, à la suite d’incidents.
Source: Le Parisien