La princesse Alexandra de Luxembourg s'est mariée à Bormes-les-Mimosas

April 30, 2023
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La famille Grand-Ducale était de nouveau réunie ce samedi pour le mariage religieux de la quatrième des cinq enfants du grand-duc Henri et de la grande-duchesse Maria Teresa.

Une semaine après l’union civile à l’hôtel de ville de Luxembourg, la princesse Alexandra, 32 ans, et son compagnon Nicolas Bagory ont choisi l’église Saint-Trophyme de Bormes-les-Mimosas, village varois où le chef d’État du Grand-Duché a l’habitude de prendre ses quartiers d’été, entouré des siens dans la propriété La Sarrazine, à Cabasson, juste face au fort présidentiel de Brégançon.

Fondue dans le décor

Le marié, Nicolas Bagory, trentenaire d’origine bretonne, avant l’échange des consentements en l’église Saint-Trophyme. Photo L.A..

La cérémonie a beau être annoncée comme "intimiste", dès 15h30, l’édifice religieux voit défiler des représentants de tout le gotha européen en l’honneur du clan royal luxembourgeois.

Parfois sous les "hourras", lorsque les gens massés par centaines rue Carnot et aux abords de la place Pompidou, reconnaissent un membre de la famille royale. Les élégantes toilettes sont tout particulièrement détaillées par les dames, dont nombre de touristes luxembourgeois, néerlandais, allemands, mais aussi du "cru", venus parfois même des Bouches-du-Rhône.

"C’est une famille particulièrement discrète qui se fond dans le décor. Maria-Teresa fait souvent ses courses seule sans garde du corps. Quant au Grand-Duc, il pratique beaucoup la voile et les offices", décrit une figure locale qui s’aligne aux premiers rangs.

Si Stéphane Bern n’a pas fait le déplacement, le maire François Arizzi a bien répondu présent.

Sur le parvis protégé d’un discret cordon de sécurité, Mgr Rey venu célébrer l’office religieux au côté de son homologue luxembourgeois, salue le marié Nicolas Bagory, trentenaire d’origine bretonne installé à Paris, arrivé au bras de sa mère à 16 heures.

Sans aucune ascendance aristocratique, il a été accueilli à bras ouverts il y a un peu plus de deux ans par la famille régnante, où d’ailleurs d’autres roturiers l’ont précédé.

Diadème ancestral

La princesse Alexandra lors de son arrivée au bras de son père qui salue les badauds postés en surplomb. Photo L.A..

Bouquet de muguets à la main, c’est enfin au tour de la mariée - et de son père visiblement très ému d’escorter sa fille unique -, de se présenter dans sa robe immaculée au long voile en tulle moucheté, brodé de strass. Sur sa tête, le diadème ancestral en treillis de diamant fabriqué jadis par Chaumet pour sa grand-mère, la grande-duchesse Joséphine Charlotte.

Après une heure trente de cérémonie ponctuée de chants de la chorale locale, les mariés, escortés des mélodies de cornemuses, se présentent plus complices que jamais sur le parvis pour saluer public et invités.

Après les accolades de circonstance, le couple s’en retourne à bord d’un vénérable MG décapotable qui précède un cortège de limousines noires.

Rendez-vous à Londres samedi

Les mariés à l’issue de l’office religieux. (Photo ©Agence / Bestimage) ©Agence / Bestimage.

Les fastes terminés, chacun y va de son commentaire sur le moment passé. "J’ai l’impression d’être dans les pages de Gala et Point de vue!", s’amuse une jeune femme.

On résiste à l’envie de lui souffler qu’il lui reste une chance de revivre ce "conte moderne" le jour où le prince Sébastien, dernier "célibataire" des enfants de la famille Grand-Ducale, en viendra à son tour à l’échange des consentements.

En attendant, la dynastie luxembourgeoise au grand complet devrait se retrouver samedi prochain pour le couronnement de Charles III en l’abbaye de Westminster, à Londres.

Source: Nice matin