L’un des villages les plus colorés d’Italie inspiré par l’œuvre de Gaudí
Borgo Parrini, l'un des villages les plus colorés d'Italie
Des maisons colorées, des fresques, de la céramique et des citations peintes sur les murs. Bienvenue dans le village pittoresque de Borgo Parrini, en Sicile, un petit hameau de Partinico situé à quelques kilomètres de Palerme, dont l'atmosphère évoque l'architecture d’Antoni Gaudí. Un lieu magique, considéré comme l'un des villages les plus colorés d'Italie et surnommé la « Barcelone de Palerme », qui attire chaque jour des milliers de visiteurs.
Borgo Parrini, un village coloré à quelques kilomètres de Palerme. Photo Alia Pupella
Histoire et renaissance
Le village de Borgo Parrini a été fondé entre le XVIe et le XVIIe siècle par des Jésuites, qui lui ont laissé son nom – en sicilien, parrini signifie « les prêtres ». Ceux-ci avaient acquis des terres agricoles près de la ville de Partinico. Au début du XVIIIe siècle, les Jésuites édifièrent une petite église dédiée à Notre-Dame du Rosaire, autour de laquelle le petit village se développa ensuite. Après la suppression de l'ordre des Jésuites en 1767, le village passa aux mains d’Henri d'Orléans, duc d’Aumale. Après la Seconde Guerre mondiale, Borgo Parrini commença à perdre ses habitants, qui quittaient la contrée pour rejoindre les grandes villes à la recherche d’un emploi, laissant ainsi le village à l’abandon pendant plusieurs décennies. Le village renaît depuis quelque temps grâce à la volonté de Giuseppe Gaglio, un entrepreneur local féru d’art, qui a ravivé le petit bourg en le transformant en hommage vivant à l’œuvre de l’architecte Antoni Gaudí. Les couleurs des maisons forment autant de rappels chromatiques au ciel, au soleil, à la mer et à l’aveuglante clarté des marais salants.
Visite de l’église
Nous vous suggérons de prendre comme point de départ de votre visite la petite église paroissiale de Maria Santissima del Rosario, au cœur du village. L’église se compose d’une simple nef rectangulaire coiffée d’une belle charpente de bois surmontée d’un toit à deux pans, tandis que ses murs sont laissés dans une nudité quasi totale. Le trésor des lieux est une superbe peinture à l'huile figurant la Madone, datant du XVIIe siècle. La façade de l'église se caractérise par son seuil encadré par deux colonnes et surmonté d’un tympan décoré d’une fenêtre. À côté se trouve le clocher, chaulé d’un jaune crémeux.
Source: AD Magazine
