SES-imagotag : nouvelles attaques de Gotham City... le titre s'enflamme

July 07, 2023
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(Boursier.com) — Gotham City Research en remet une couche ! Comme il l'avait promis, le fonds spéculatif vient de publier un second rapport mettant en cause SES-imagotag. Après s'en être pris au spécialiste des étiquettes électroniques pour de prétendus comptes " trompeurs, incorrects et incomplets " et diverses irrégularités, le vendeur à découvert cible cette fois la direction générale et le conseil d'administration qu'il juge "suspects " en raison de "fautes graves et conflits d'intérêts". Il cite notamment le cas d'une propriété en Autriche où opère le centre de R&D de SES-imagotag et qui serait détenue par les membres de la direction : "en d'autres termes, SESL est le locataire de l'installation autrichienne, les membres de la direction, le propriétaire, et toutes ces transactions sont importantes et non divulguées avec des parties liées".

En outre, Gotham City affirme que "5 administrateurs qualifiés d'indépendants, dont 2 membres du comité d'audit sur 3, ne semblent pas indépendants, car ils sont massivement investis aux côtés du management via SESIM, une structure illiquide qui détient des actions SESL... Pire encore, l'achat d'actions très vanté par la direction en novembre 2022 a en fait été financé en nantissant des actions existantes (c'est-à-dire en empruntant) via SESIM".

If Part II below: SES Imagotag: The Fish Rots from the Head - Part II on Scribd: @Scribd ReadMore https://t.co/lK4jKbvWQT

— Gotham City Research (@GothamResearch), via Twitter

Enfin, le fonds réaffirme avoir identifié "de nombreuses irrégularités comptables" dans ses différents rapports: "nous estimons que les rapports financiers de SES-Imagotag, y compris ses soldes de trésorerie, sont suspects et/ou matériellement incorrects, et que ses rapports annuels des dernières années devront être retraités".

Après que la direction eut répondu point par point aux premières attaques de Gotham City, le marché ne semble pas prendre au sérieux ces nouvelles accusations. Dans d'énormes volumes, le titre s'envole désormais de plus de 40% à 124,8 euros en début de séance.

A l''achat' sur le dossier, Portzamparc expliquait avant l'ouverture : "nous allons bien entendu analyser avec attention ce deuxième rapport mais les éléments connus jusqu'ici nous rendent sereins : la crédibilité de GCR nous semble entachée depuis des années, le rapport 1 a été totalement invalidé et des insiders ont acheté des actions depuis le premier rapport (Hélène Ploix pour 392kEUR, E Ink pour un montant non communiqué) ou déclaré leur intention de le faire dans les prochaines semaines (SESIM)".

Source: Boursier.com