"Dix saisines de l'IGPN ou de l'IGGN c'est relativement peu par rapport à ce qu'ont eu à subir nos policiers", estime Laurent Nuñez
Alors que l'IGPN, la police des polices, et son pendant pour la gendarmerie, l'IGGN, ont été saisies de 10 enquêtes depuis le début des violences qui ont suivi la mort de Nahel, Laurent Nuñez a relativisé ce chiffre vendredi 7 juillet sur franceinfo. "Vous admettrez que dix saisines de l'IGPN ou de l'IGGN, c'est relativement peu par rapport à ce qu'ont eu à subir nos policiers pour rétablir l'ordre républicain", a lancé le préfet de police de Paris. Quelque 200 personnes se sont rassemblées jeudi en fin d'après-midi cité Air Bel, à Marseille, au pied de l'immeuble où vit la veuve de Mohamed, mort dans la nuit de samedi à dimanche, possiblement victime d'un tir de LBD policier. Suivez notre direct.
Une marche pour Adama Traoré interdite dans le Val-d'Oise. Dans le contexte des émeutes, la préfecture du Val-d'Oise a annoncé, dans la soirée de jeudi, l'interdiction de la marche prévue samedi pour les sept ans de la mort d'Adama Traoré. Cet homme noir de 24 ans était décédé lors d'une interpellation en 2016 et érigé en emblème des violences policières. Le comité Adama, emmené par sa sœur Assa Traoré, a indiqué dans la foulée à l'AFP son intention de déposer un référé pour contester cette interdiction devant la justice administrative.
Le policier auteur du tir reste en détention provisoire. Le policier qui a tué le jeune Nahel lors d'un contrôle routier à Nanterre (Hauts-de-Seine) reste en prison, a décidé la cour d'appel de Versailles, jeudi. Ce motard de 38 ans, Florian M., a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué le 29 juin.
La chronologie des faits commence à être reconstituée. Franceinfo a pu consulter le document qui a permis à la justice de prendre la décision du maintien en détention du policier, jeudi. Le document en question relate notamment la première analyse faite par l'IGPN du dialogue entre Nahel et les policiers lors de ce contrôle, même si d'autres analyses des propos tenus à la fois par les policiers et par l'adolescent sont en cours.
"La première réponse, c'est l'ordre, le calme et la concorde", défend Macron. En déplacement à Pau, le président de la République a promis de "continuer de travailler" pour répondre aux difficultés des quartiers, mises en lumière par ces émeutes sans précédent depuis 2005, en soulignant que "la première réponse, c'est l'ordre et le calme, la concorde".
Source: franceinfo
