Elon Musk : la quête de l’impossible
Début 2016, les ventes annuelles Tesla ne dépassent pas 50.000 exemplaires. Avec L’arrivée de la Model 3, la marque devient un constructeur à part entière. En une semaine, 300.000 clients remplissent le formulaire de réservation. (© Tesla)
Quand Elon Musk promet d’envoyer des humains sur Mars d’ici 2030, il se trouve peu de gens pour parier sur son échec ou se moquer. Avec Tesla et SpaceX, le serial entrepreneur a démontré, il est vrai, sa capacité à relever les défis les plus fous.
Sud-africain de naissance, canadien par sa mère, américain d’adoption, à la fois génie, provocateur et visionnaire, le PDG de Tesla ne laisse personne indifférent.
Sa notoriété digne d’une rock star s’appuie sur sa réussite entrepreneuriale – il figure parmi les hommes les plus riches de la planète –, et une personnalité hors du commun pour un grand patron. Ses pairs cultivent la discrétion ? Elon Musk use et abuse des réseaux sociaux – il compte 120 millions d’abonnés sur Twitter – et des déclarations fracassantes. La Silicon Valley cultive un penchant pour les démocrates et les idées progressistes ?
Notre trublion préfère un libéralisme absolu et goûte peu à l’interventionnisme des États. Il plaide également pour une liberté d’expression sans limites, un engagement qui a motivé le rachat de Twitter pour 44 milliards d’euros en octobre 2022.
Le succès appelle le succès
Clivante, la parole d’Elon Musk porte fort néanmoins. Le fondateur de SpaceX témoigne d’une force de persuasion rare. Une qualité essentielle dans le succès de Tesla. En 2018, alors que la marque enregistre de lourdes pertes et brûle ses réserves financières à grande vitesse, il parvient à convaincre les actionnaires et les banques de renflouer le navire.
La suite lui donnera d’ailleurs raison puisque Tesla devient bénéficiaire deux ans plus tard et s’inscrit
Source: Boursorama