“Inside no 9”, “The Horror of Dolores Roach”, “Emma” … Que valent les séries de la semaine ?

July 08, 2023
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Une anthologie anglaise culte à l’humour très noir, une comédie au vitriol sur la vengeance d’une femme, une adaptation irrésistible de Jane Austen… On vous dit tout sur ces nouveautés, à regarder à la télé ou sur les plateformes.

Ezra (Steve Pemberton) et Barnaby (Reece Shearsmith), qui sont aussi les deux créateurs de la série « Inside no. 9 ». Photo Adam Lawrence/BBC

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Sur les plateformes

“Inside no 9”, saison 7 et 8 (Arte.tv)

Le mastodonte Black Mirror, dépassé par les révolutions technologiques, n’est plus le coup de poing au plexus qu’il fut jadis. Il est donc temps de découvrir sa cousine, Inside no 9. Lancé en 2014 par la BBC, cet autre bijou britannique met en scène les déboires de personnages confrontés à des événements a priori anodins, mais qui prennent une tournure tragique. Des historiettes qui n’ont que deux points communs : elles se déroulent toujours au numéro 9, en huis clos dans une maison, une salle de classe, un pédalo, etc., et sont incarnées par les deux créateurs de la série, Reece Shearsmith et Steve Pemberton.

Découvrir la critique Inside No. 9

“The Horror of Dolores Roach”, saison 1 (Prime Video)

L’abus d’eau de rose peut se révéler dangereux pour la santé. Dolores Roach, l’héroïne de The Horror of Dolores Roach, peut en témoigner. Son cœur de midinette a fondu pour un mauvais garçon. Amoureuse éperdue, elle a fermé les yeux sur le caractère illégal de l’activité professionnelle d’Hector : le deal. Et s’est même laissée aller à y participer. Quand les agents de la DEA (force fédérale de lutte contre les narcotrafiquants) ont enfoncé leur porte, elle a poussé la fidélité jusqu’à endosser l’entière responsabilité de leur activité commerciale et écopé de seize ans de prison. Mais à sa sortie, l’homme de sa vie s’est volatilisé et leurs économies avec lui…

Découvrir la critique q “The Horror of Dolores Roach”, sur Prime Video : la série où la vengeance est un plat qui se mange vraiment

“Par tous les moyens” minisérie (Paramount +)

Oubliez le titre français, peu vendeur, de cette production allemande découverte lors du dernier festival Séries Mania. A Thin Line, son titre international, en dit bien plus sur l’ambition de ce thriller qui s’interroge sur la « fine frontière » entre deux sœurs jumelles activistes, Anna (Saskia Rosendahl) et Benni (Hanna Hilsdorf). Ces inséparables hackeuses, lanceuses d’alerte écologistes spécialistes des « fuites » d’informations (leur site s’appelle Climate. leaks), sont accusées de haute trahison pour avoir piraté la boîte mail d’un ministre corrompu. La première est arrêtée, la seconde prend la fuite. Elles se retrouvent alors des deux côtés de la justice, Anna devant déjouer, pour la police avec laquelle elle collabore désormais, les plans que Benni élabore au nom d’un groupuscule « écoterroriste ».

Sur les chaînes télé

“Emma”, minisérie (Arte, rediffusion)

Dans le petit bourg de Highbury, dans le Surrey, les rencontres et les romances ne doivent rien au hasard. Emma, jolie jeune femme de la haute société, ne cesse d’y perfectionner ses talents d’entremetteuse, orchestrant dans l’ombre d’improbables rapprochements entre ses voisins et amis. Une tyrannie du mariage à laquelle Emma compte bien échapper : rien ni personne, s’imagine-t-elle, ne pourrait l’éloigner de son père adoré, le soucieux M. Woodhouse.

Découvrir la critique Emma *2009

“61st Street”, saison 2 (OCS Max)

Franklin Roberts, avocat expérimenté à Chicago, a réussi à innocenter Moses Johnson, jeune Noir accusé à tort du meurtre d’un policier. Gravement malade, il se lance dans une ultime mission : réconcilier la population afro-américaine et les forces de l’ordre locales en prenant la défense d’un jeune flic blanc meurtrier… pour mieux dénoncer la corruption de ses collègues. Une stratégie qui fait de lui un paria auprès de sa communauté et de sa propre famille.

Découvrir la critique 61st Street

“Il re”, saison 1 (Polar+)

Micros dans chaque cellule, informateurs dans chaque groupe socio-ethnique et matons prêts à mourir pour lui : Bruno Testori (Luca Zingaretti, imposant) s’est bâti une situation de directeur de prison panoptique. Sa vision de la justice est toute personnelle : « L’État, c’est moi », dira-t-il, bravache et sans plaisanter. À San Michele, « sa » prison, on s’occupe des cas désespérés, dans ce qui est devenu une zone de non-droit où détenus et matons font à peu près ce qui leur chante, tant que les seconds donnent leur accord – ils ont le coup de matraque facile. Mais le commandant, bras droit du directeur, est assassiné, et la police « traditionnelle », convoquée.

Source: Télérama.fr