Chèque alimentaire : voici son montant et les Français qui y auront droit
Annoncé, puis finalement retardé, le projet de chèque alimentaire devrait finalement arriver au premier trimestre de l’année 2024 . Son objectif est de fournir une aide dédiée à l’achat de denrées alimentaires pour soutenir les personnes en situation de précarité et les familles à faible revenu. Grâce à ce dispositif, chaque foyer pourrait bénéficier d’un accès équitable à une alimentation saine. Cela permettrait également de lutter contre l’insécurité alimentaire, c’est-à-dire une alimentation insuffisante et irrégulière. Longtemps discuté, à quoi va finalement ressembler le projet de chèque alimentaire ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Qui va avoir droit au chèque alimentaire ?
Pour mettre en place le dispositif de la bonne manière, il doit d’abord être testé à petite échelle pour recueillir des informations qui permettront de l’améliorer. C’est pourquoi la Seine-Saint-Denis a été choisie pour faire l’expérimentation du chèque alimentaire, et ceci pour une durée de six mois. Les profils prioritaires sont notamment les femmes seules avec enfants et les étudiants.
L’aide compte faire plus que seulement donner un peu d’argent : un suivi social et nutritionnel sera également proposé, de façon à faire mieux qu’un coup de pouce ponctuel. En éduquant les populations, cela permet de leur rendre service sur la durée pour les rendre moins dépendantes aux aides. En France, plus de 8 millions de personnes sont considérées comme étant en situation d’insécurité alimentaire. Le programme « Mieux manger pour tous » organisé par l’État concerne donc une part non négligeable de la population.
À combien s’élève le montant du chèque alimentaire ?
Si rien n’est encore gravé dans le marbre, le fonctionnement concret du chèque alimentaire pourrait être similaire à celui des titres-restaurants. De plus, il ne serait pas limité à un seul versement, mais à une aide mensuelle de 50 € par personne cumulable dans un même foyer. Un couple éligible pourrait donc avoir droit à 100 € d’aide pour l’achat de ses produits alimentaires.
De plus, un bonus de 50 % est envisageable si le produit acheté est conforme aux critères de la loi Egalim. Pour rappel, cette dernière vise à rééquilibrer les relations commerciales entre les acteurs du secteur agricole et alimentaire, pour promouvoir une alimentation de qualité, durable et accessible, et renforcer la protection des consommateurs.
Un programme qui concerne plus de 4 millions de Français
Le dispositif « Mieux manger pour tous » prévu par le Gouvernement devrait profiter à au moins 4 millions de Français. En plus du chèque alimentaire, d’autres aides sur le plan local vont être appliquées : les chèques, paniers et ateliers verts et solidaires. Bien entendu, ces coups de pouce sont à destination des Français aux revenus les plus modestes. Les objectifs sont simples : encourager l’achat de meilleurs produits, plus durables et éco-responsables, mais aussi partager des recommandations nutritionnelles et encourager l’apprentissage de la cuisine.
Apprendre à acheter les bonnes références va donc aller de pair avec un développement de la cuisine. Cuisiner soi-même a en effet de nombreux avantages : d’une part, cela permet d’avoir une alimentation plus saine grâce à un contrôle total sur les ingrédients utilisés. Ensuite, cuisiner évite d’avoir recours aux aliments transformés et pré-emballés. Ces derniers sont souvent trop chargés en sucres, en gras saturés et en additifs. Pour la santé et le porte-monnaie, rien ne vaut des plats maison.
Enfin, cuisiner soi-même permet, grâce à l’achat des ingrédients, de faire des économies au quotidien. Pourquoi ? Parce que les aliments achetés en vrac sont souvent moins chers que les repas préparés. De plus, vous contrôlez la taille des portions, ce qui limite le gaspillage.
Source: Cafédéclic