Izïa aux Francofolies de La Rochelle : la chanteuse de retour sur scène sans la moindre polémique

July 13, 2023
71 views

ROMAIN PERROCHEAU / AFP ROMAIN PERROCHEAU / AFP

PEOPLE - Comme si de rien n’était, ou presque. Le concert de la chanteuse Izïa Higelin au festival des Francofolies de La Rochelle, mercredi 12 juillet, s’est déroulé sans la moindre anicroche, et devant un public conquis par cette spécialiste des performances en concert. Au point de faire oublier le contexte inflammable du moment.

La fille de Jacques Higelin s’est ainsi contentée de qualifier le célèbre festival rochelais de « terre d’asile », sa seule référence directe à la polémique déclenchée la semaine précédente. Sur scène, Izïa Higelin avait en effet évoqué un lynchage d’Emmanuel Macron face aux spectateurs du festival « Les nuits guitare », où elle se produisait le 6 juillet, dans les Alpes-Maritimes.

« Ce n’est pas dans la tourmente qu’on abandonne les gens qu’on aime »

Comme le raconte Sud Ouest, l’artiste est arrivée ce mercredi soir sur scène en débutant par un morceau en hommage à son père, décédé en 2018, avant de lâcher, main sur le cœur, un « bonsoir » sobre et teinté d’émotion.

Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.

Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :

Déprogrammée dans le Nord, à Marcq-en-Barœul, où elle devait se produire ce jeudi 13 juillet à l’occasion de la Fête nationale, Izïa a toutefois été maintenue à l’affiche des Francofolies par son patron, Gérard Pont. Ce dernier estime en effet que l’artiste française de 32 ans « fait partie de la famille » des Francofolies.

« On l’aime, c’est pour ça qu’on l’a invitée. Ce n’est pas dans la tourmente que l’on abandonne les gens qu’on aime » avait-il ajouté avant le concert sur franceinfo. D’autant plus que le père d’Izïa, Jacques Higelin était l’un des artistes phares de ce festival incontournable de la scène estivale française.

Vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers en vous abonnant. Vous ne pourrez donc pas lire nos vidéos qui ont besoin de cookies tiers pour fonctionner.

Vous utilisez un bloqueur de publicité. Nous vous conseillons de le désactiver afin d’accéder à nos vidéos. Si vous n'êtes dans aucun de ces deux cas, contactez-nous à aide@huffingtonpost.fr Vous ne pouvez pas visionner ce contenu car :

Pour autant, le patron des Francofolies dit avoir été « très choqué » par les propos d’Izïa, apportant au passage son soutien à « tous les élus ».

Enquête ouverte malgré les excuses

Durant le concert polémique du 6 juillet, donné près de Nice, l’interprète des tubes Esseulés, Folle ou encore La Vague s’était mise à imaginer comment Emmanuel Macron pouvait être lynché publiquement par les spectateurs de son concert.

Elle avait parlé entre deux chansons, au micro, d’un Emmanuel Macron « à 20 mètres du sol, tel une piñata humaine géante ». « Et là, on le ferait descendre. (...) Et on aurait tous notre batte avec nos petits clous et, dans un feu de Bengale de joie, de chair vive et de sang, on le foutrait à terre, mais gentiment tu vois… », avait-elle poursuivi, dans une séquence relayée sur les réseaux sociaux.

Rapidement, le parquet de Nice a annoncé l’ouverture d’une enquête visant la chanteuse pour « provocation publique à commettre un crime ou un délit », après des plaintes de spectateurs à l’issue du concert. Lundi soir, dans les colonnes de Ouest-France, la chanteuse s’était pourtant dite « désolée » que ses mots « aient été mal interprétés, décontextualisés ».

« À aucun moment, évidemment, je n’ai voulu inciter à la violence ou à la haine », s’est également défendue Izïa. « C’est une histoire, un liant improvisé et surréaliste entre deux titres qui parle de tout et de rien et qu’il ne faut surtout pas prendre au premier degré », a-t-elle ajouté pour évacuer la polémique et revenir à l’essentiel de son travail : la musique.

À voir également sur Le HuffPost :

Source: Le HuffPost