"Cent jours" : pour Sébastien Chenu, le cap d’Emmanuel Macron est "un flop total"

July 13, 2023
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Le vice-président (RN) de l’Assemblée nationale étrille le bilan du chef de l’État et dénonce un président «planqué».

Il était attendu, le cap des «cent jours». Celui fixé par Emmanuel Macron le 17 avril dernier pour «cent jours d’apaisement», censés permettre à l’exécutif de tourner la page des retraites. La date limite du 14 juillet est désormais imminente, et le chef de l’État prévoit de prendre la parole seulement «dans les prochains jours». De quoi nourrir les critiques de ses adversaires et notamment du vice-président (RN) de l’Assemblée nationale Sébastien Chenu, pour qui les «cent jours», c’est tout simplement «un flop».

Il n’y a pas de doute. Dans cette prise de parole décalée, alors que la tradition veut que le président de la République s’exprime le jour de la fête nationale, Sébastien Chenu décèle un aveu de faiblesse. «On a un président qui est aux abris, un président qui est planqué. En réalité, Emmanuel Macron n’a rien à dire», a ainsi étrillé le député du Nord, au micro d’Europe 1 ce jeudi matin. «Il se donne du temps, ça fait déjà six ans qu’il est président, donc je ne sais pas combien de temps il lui faut pour tirer des conséquences, mais les Français sont pressés, les Français sont dans l’urgence», a-t-il poursuivi.

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Pour le bras droit de Marine Le Pen, le «bilan» à tirer, aussi bien des cent jours que de la première année de ce second quinquennat, c’est «un flop total». «Que ce soit en matière sécuritaire» ou «internationale». Emmanuel Macron «a rétréci notre pays en termes d’image», a même avancé l’élu, voyant dans le locataire de l’Élysée un «anti de Gaulle». «Il est le président qui aura le plus abîmé notre pays», a-t-il tranché.

Ce n’est toutefois pas la première fois que le chef de l’État choisit le silence en ce jour de fête nationale. Déjà en 2017, puis en 2018, le jeune président s’était tu, son entourage faisant valoir sa «pensée complexe» et sa volonté de «tout faire différemment».

Comme chaque année, le président est, en revanche, attendu ce jeudi 13 juillet au soir à l'Hôtel de Brienne pour prononcer un discours aux armées.

Source: Le Figaro