Royal Air Maroc veut quadrupler sa flotte en 15 ans
La compagnie aérienne Royal Air Maroc s’est dotée d’un nouveau contrat-programme pour la période 2023-2037, qui devrait en particulier vois sa flotte passer de 50 à 200 avions.
Présenté le 11 juillet 2023 dans le cadre des ambitions du Maroc d’attirer 65 millions de visiteurs en 2037, le contrat-programme prévoit un investissement du pays dans sa compagnie nationale, basée à l’aéroport de Casablanca-Mohammed V. La participation de l’Etat dans le capital de la RAM « sera renforcée, dans le cadre de l’accompagnement par le gouvernement d’un projet d’investissement de grande envergure de la compagnie, de la mise en œuvre de son plan de développement, du soutien à sa compétitivité et de la digitalisation et l’amélioration de la qualité de ses services », selon un communiqué du Département du Chef du gouvernement Aziz Akhannouch.
Ce contrat-programme sur 15 ans prévoit en particulier que la flotte actuelle de Royal Air Maroc (six ATR 72-600, 28 Boeing 737-800, deux 737 MAX 8, un 767-300F, cinq 787-8, quatre 787-9 et quatre Embraer 190) atteigne 200 avions à l’horizon 2037. La compagnie n’a aujourd’hui aucun appareil en attente de livraison, et n’a pas détaillé quels modèles elle envisageait d’acquérir.
La RAM ambitionne d’autre part de développer des liaisons aériennes accompagnant la feuille de route stratégique du secteur du tourisme (visant 17,5 millions de visiteurs en 2026, 120 milliards de dirhams de recettes en devises , et la création de 80.000 emplois directs et 120.000 indirects, en plus du renforcement du rôle du secteur touristique dans l’attraction des investissements et la création des entreprises), « à travers l’ouverture sur de nouvelles destinations internationales, avec l’objectif également de renforcer les liens entre la communauté marocaine établie à l’étranger et le Maroc, ainsi que le désenclavement d’un ensemble de régions dans le Royaume, à travers le renforcement des liaisons aériennes domestiques par la mise en place de 46 nouvelles dessertes ».
Sa base à Casablanca sera développée « en tant que plateforme de correspondance connectant les hubs internationaux majeurs », positionnant l’aéroport « dans le top 3 en Afrique en termes de trafic et de connectivité ».
Source: Air-Journal
