De Pantin à Clichy, cinq guinguettes pour s’aérer la tête
En goguette à Paris et ses alentours ou simplement au boulot tout l’été ? Tant mieux, c’est la période idéale pour profiter des guinguettes, dont la capitale et l’Ile-de-France regorgent. Notre sélection de cinq établissements où profiter des beaux jours et d’une bonne ambiance.
Rosa Bonheur à l’Ouest, le temps d’une « boum »
LEVIET
Sous le pont d’Asnières, à moins de dix minutes à pied de la gare de cette ville des Hauts-de-Seine, s’est installée une des quatre guinguettes Rosa Bonheur que compte l’Ile-de-France. Sur deux péniches et sur le quai, à partir de 21 heures, la variété française jaillit du jukebox. Dans cette ambiance de bal sur la place du village, il flotte comme un doux parfum de nostalgie digne de La Boum au point de se croire bloqués dans les années 1980 (quand bien même on ne les a pas connues !).
Devant des fresques de street art se mélangent les foules et les âges : un couple de jeunes mariés venus célébrer leur union, des parents avec leurs bambins (des jeux étant à la disposition de ces derniers afin que les premiers puissent boire leur verre de blanc en toute sérénité), des lycéens attablés sur des bancs sans fin, des grands-parents prenant le soleil sur une chaise longue, des grappes d’amis jouant au Mölkky ou encore des adolescents en quête d’un rendez-vous amoureux… On y danse et on y boit, notamment un excellent jus d’orange ou un nectar de mangue (7 €). On y mange aussi, qu’on partage une pizza margharita (9,50 €) cuite au feu de bois juste sous nos yeux ou une planche mixte généreuse (19 €). A moins qu’on ne préfère quelques tapas ou des fruits de mer (13 € les six huîtres).
Rosa Bonheur à l’Ouest 20, quai du Docteur-Dervaux, pont d’Asnières, Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine).
La Javelle, boule à facettes et musique à gogo
PETITE LUNE
Il faut le vouloir et prendre des chemins de traverse depuis la gare de Lyon pour, enfin, dénicher La Javelle. Mais, une fois sur place, la magie opère. La nuit venue, des loupiottes multicolores se reflètent dans une grosse boule à facettes. Sur une petite scène agrémentée d’un dancefloor, pour apprendre à danser comme dans un camping du sud de la France, les néophytes comme les acrobates confirmés viennent former des duos et roucouler au coucher de soleil. Salsa, afrobeat, rap, flamenco, samba, rock, disco… côté programmation, il y en a pour tous les goûts. Comme pour les propositions gourmandes, avec de nombreuses options tout aussi végétariennes que carnivores. On retiendra les empanadas colombiennes (11 € les quatre) avec leur inattendue sauce béarnaise, et de généreuses pizzas à partager. Et pour accompagner le tout : une pinte de thé glacé maison ou de citronnade (5 €), voire un pichet de sangria (28 € pour 1,5 l).
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Source: Le Monde
