14 Juillet : 255 véhicules brûlés et 96 interpellations... une nuit plus calme qu’en 2022
L’exécutif redoutait un retour des violences le soir du 14 juillet. Finalement, la soirée fut plus calme que prévu et peu d’incidents majeurs ont été relevés.
Selon un bilan provisoire du ministère de l’Intérieur, 255 véhicules ont été incendiés contre 423 en 2022. 96 personnes ont été interpellées. Sept policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont été blessés (ils étaient 21 l’année dernière).
Les fêtes populaires, les concerts et les feux d’artifice ont pu se dérouler partout en France avec une baisse importante des dégradations par rapport à 2022. On le doit à nos forces de l’ordre, à leur présence et aux nombreux contrôles préventifs effectués. Merci à eux. — Gérald DARMANIN (@GDarmanin) July 15, 2023
L’exécutif avait mis l’accent sur le port et la vente d’artifices qui avaient été interdits en raison de leur détournement comme armes. Finalement, les forces de l’ordre ont été visées par 51 tirs dans la nuit de vendredi à samedi. C’est nettement moins qu’en 2022, où 333 tirs avaient été enregistrés.
Dans la zone de la préfecture de police de Paris, 53 personnes ont été interpellées (en baisse de 80% par rapport à 2022) et 62 incendies de biens ont été dénombrés (en baisse de 70%). Dans le Val-d’Oise, un véhicule de police a été brûlé à Gonesse, six personnes arrêtées.
Important dispositif
130 000 gendarmes et policiers avaient été mobilisés pour les festivités, dont 45 000 le soir du 14 juillet afin d’empêcher de nouvelles émeutes, plus de deux semaines après la mort de Nahel. Des effectifs plus nombreux et des moyens accrus seront déployés dès ce jeudi soir « prêts à intervenir à la moindre exaction », avait indiqué Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris. Les unités d’élite du GIGN, RAID et de la BRI seront également mobilisés.
VIDEO. 14 juillet : un dispositif de sécurité « exceptionnel » avec 130 000 policiers et gendarmes, annonce Darmanin
À Paris, le feu d’artifice s’est tenu comme traditionnellement sur le Champ-de-Mars devant une foule dense. En Île-de-France, 10 000 forces de l’ordre avaient été déployées. Plusieurs communes avaient fait le choix d’annuler les festivités comme à Maisons-Alfort et Charenton-le-Pont.
Tirs de mortier à Cannes
En région, la nuit fut également plus calme. Quelques incidents ont été relevés. À Cannes (Alpes-Maritimes), des tirs de mortiers ont été tirés sur la Croisette et sur la place du marché de la Bocca, indique Nice-Matin. À Nice, deux voitures ont été brûlées peu avant minuit.
Source: Le Parisien