Virgilia Hess face au cancer : pourquoi elle a acheté une perruque à 3000 euros

July 15, 2023
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« Eté 2022, 32 ans, j’apprenais que j’allais être maman pour le printemps prochain, ma vie allait basculer ! Celle-ci bascula finalement plus tôt que prévu, il y a un mois, lorsque j’appris que j’étais atteinte d’un cancer du sein HER2 positif. Un bébé et un cancer… Je portais à la fois la vie et la maladie. Deux choses complètement antinomiques « , écrivait Virgilia Hess sur Instagram le 15 février dernier. Si elle avait un temps « hésité à en parler « , la journaliste météo de BFMTV s’était finalement sentie « prête à le faire publiquement « pour sensibiliser à la maladie et par l’envie de « parler de quelque chose qui fait désormais partie de [son] histoire et qui n’a aucune raison d’être tabou « . Une libération de la parole thérapeutique doublée d’un message positif à destination d’autres femmes dans la même situation qu’elle.

Après avoir accouché de sa petite-fille Léna-Rose, Virgilia Hess est de nouveau sortie du silence ce jeudi 13 juillet pour apporter son témoignage sur la maladie depuis le plateau de BFMTV. La jeune maman s’est voulue rassurante sur son état de santé, malgré les effets secondaires de la chimiothérapie comprenant une fatigue permanente et une perte rapide de ses cheveux aggravée par une mauvaise habitude. « J’avais un toc, je tirais dessus, ça partait. Là, j’ai dû mettre une perruque, c’est le prix de ma vie sociale « , explique-t-elle. Un accessoire tant nécessaire qu’onéreux à en croire la facture. La journaliste affirme avoir déboursé plus de 3000 euros pour en faire l’acquisition « parce que c’est du vrai cheveu « . Un achat conséquent que sa mutuelle n’a remboursé qu’à hauteur de 700 euros.

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Ce prix à payer pour Virgilia Hess

Le prix de la vie sociale pour Virgilia Hess, c’est aussi celui « pour certaines personnes peut-être pour garder leur travail « . Au terme de cinq mois de chimiothérapie, la journaliste de BFMTV ne veut pas attirer des regards débordants de compassion. Elle s’explique : « Moi ce n’est pas que j’assume pas de me montrer. C’est que je n’ai pas envie de lire la pitié dans le regard des gens. Ça commence à repousser, mais je n’ai pas envie qu’on me trouve changée, donc pour le moment, je garde la perruque « . Pour elle comme pour d’autres malades du cancer, il s’agit de ne jamais renoncer face à la maladie et de continuer à se battre pour la vie avant tout.

Source: Closer France