Morgan Parra va mettre un terme à sa carrière à la fin de la saison et intégrer le staff du Stade Français
"Il faut savoir dire stop." C'est par ces mots d'une simplicité absolue mais lourds de sens que Morgan Parra, 34 ans, "Si ce n'était pas cette année, ça aurait été la suivante. (...) Je ne voulais pas vivre l'année de trop, l'année galère, l'année où tu ne prends plus de plaisir." C'est par ces mots d'une simplicité absolue mais lourds de sens que Morgan Parra, 34 ans, a annoncé à L'Equipe sa retraite à l'issue de la saison.
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Après dix-sept saisons au plus haut niveau dont treize à l'ASM Clermont, le demi de mêlée, pourtant sous contrat jusqu'en juin 2024 avec le Stade français qu'il a rejoint l'été dernier, met un terme à sa carrière. Elle se poursuivra toutefois de l'autre côté de la barrière puisqu'il intégrera le staff du club francilien comme entraîneur adjoint. Le finaliste malheureux de la Coupe du monde 2011 a déjà signé un contrat de trois ans.
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Des blessures problématiques
Dans l'entretien qu'il a accordé au quotidien sportif, diffusé lundi soir à cinq jours du déplacement de son équipe à Marcel-Michelin, le double champion de France (2010, 2017) avoue avoir "commencé à (me) poser des questions" lorsque Karim Ghezal, futur entraîneur en chef du Stade français avec Laurent Labit, l'avait approché pour devenir coach : "Je m'étais toujours dit que j'arrêterais en 2022, à l'issue de mon contrat à Clermont. Peut-être qu'inconsciemment, cela m'a aidé à prendre plus facilement ma décision. J'étais prêt, je me dis que c'est le bon moment."
Sa décision, Parra la met sur le compte de plusieurs éléments. Il y a les blessures, bien sûr, lui qui a été touché au genou en septembre puis à la cheville fin mars (six à douze semaines d'absence). Le physique, plus généralement. "Les sacrifices sont nombreux. Quand tu es passionné, tu veux pousser le plus longtemps possible. J'aurais envie de jouer toute ma vie. Mais la question fondamentale est : "Est-ce que je serai encore au niveau ?" Est-ce que je le suis encore, d'ailleurs ?" s'interroge l'ancien international français (71 sélections), qui a disputé 15 rencontres toutes compétitions confondues cette saison.
L'écart générationnel avec les autres éléments du groupe, même "composé de très bons mecs", est un autre obstacle limitant "les échanges", "les atomes crochus" et son "épanouissement". Il retrouvera ces joueurs dans un tout autre contexte la saison prochaine, ce qui n'est pas pour lui déplaire : "J'ai toujours aimé ça (entraîner). J'ai entraîné des équipes amateurs autour de Clermont pendant des années. C'est le partage, la convivialité, l'échange. Je ne peux pas dire que je voulais absolument entraîner. Mais c'était dans un coin de ma tête. J'ai envie d'apporter mon vécu, mais aussi d'apprendre."
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Source: Eurosport FR
